BURKINA FASO
Bonjour, je mappelle Gnoumou Ghislain. Pendant les vacances je suis allé au village. Dans mon village il y a beaucoup de tamariniers, je nétais pas du tout content parce que si ça continue comme ça on aura plus de tamariniers dans quelques années. Je suis allé dire à mon grand-père qui est le plus vieux du village de ne plus laisser abattre les arbres, en particulier les tamariniers parce que quand jai la constipation, grand-mère me soigne avec du jus de tamarin. Les arbres sont utiles pour la santé. Ghislain Gnoumou, 9 ans, Ouagadougou, Burkina Faso. Cétait un soir lorsque je me promenais dans un quartier de la ville de Ouagadougou, jai remarqué que les coins de ce quartier étaient sales. Tout cela me déplaisais car si un touriste passait par là-bas, il irait dire à son pays que la ville de Ouagadougou est très sale. Il y a aussi un autre problème : les saletés attirent les mouches et les nids à moustiques qui peuvent donner de nombreuses maladies très graves comme le paludisme et le choléra. Cest tout cela qui me donne envie de protéger lenvironnement. Carole Bonkouagou, 11 ans, Ouagadougou, Burkina Faso. Un jour quand mon frère et moi voyagions, on a vu des éléphants qui se suivaient. Il y avait aussi des petits éléphanteaux. Donc jai envie quon les protège afin quils ne puissent pas disparaître. Soumaïla Cissé, 14 ans, Ouagadougou, Burkina Faso. Cétait un de mes oncles qui était malade depuis des jours. Les vieilles femmes décident daller chez le guérisseur. Arrivées chez le guérisseur, il leur dit de laisser le malade avec lui et de sortir. Un peu plus tard, il sort et prend la route de la forêt. A son retour, il fait bouillir des plantes et des écorces darbres quil avait amenés de la forêt. Il donne la tisane au malade et donne la recette aux vieilles femmes qui accompagnaient le malade. Trois mois après, mon oncle était guéri grâce aux plantes et aux écorces darbres. Depuis ce jour, jai eu envie de prendre soin de lenvironnement. David Maké, 12 ans, Banfora, Burkina Faso. Un jour, en revenant de lécole, je pris un chemin inhabituel car il était plus court. Après avoir tourné, jétais très étonnée : le chemin était plein dordures de toutes sortes (sachets, boites, eaux sales, etc.) et les moustiques ainsi que les mouches sy plaisaient. Cétait la première fois que je voyais une chose pareille. Et le plus triste était que les habitants de ce quartier ne sen préoccupaient même pas. Depuis ce jour je me suis mis dans la tête quil fallait protéger notre environnement car protéger notre environnement cest nous protéger nous même et rester en bonne santé. Sandrine Nébié, 14 ans, Ouagadougou, Burkina Faso. REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE Lan dernier quand je passais mes vacances à Kembé (mon village natal) jai été émerveillé de constater que le village se situait dans une végétation sans pareille : entre le village et les collines qui le bordent on pouvait voir tout une chaîne darbres avec des lianes qui les serpentaient, près des sources deau on pouvait également contempler avec admiration tout une variété de fleurs multicolores où venaient se reposer des jolis papillons et des oiseaux. Non loin de là sortaient des petites antilopes et des renards à la recherche de poulets pour manger. Je me sentais vraiment très fier dappartenir à mon village. Mais voilà que cette année-ci, quand je suis reparti là-bas, je ne peux plus me retrouver car ce nest plus la même végétation, tout à changé à cause dun terrible feu de brousse qui avait tout emporté. Alors jai rapidement mobilisé des jeunes gens de mon âge pour reconstruire cette végétation en essayant de planter les mêmes espèces darbres que nous allons les chercher très loin dans la forêt, nous en faisons de même pour les fleurs. Nos parents nous on félicité pour ce travail de reboisement et ont décidé de poursuivre laction. Je suis maintenant très fier pour " notre future végétation ". Melcky Lamango, 13 ans, Bangui, République Centrafricaine. SENEGAL Dans notre quartier, le Maire avait mis à notre disposition un jardin public avec de belles plantes vertes, des fleurs de toutes les couleurs, des bancs publics. Cet endroit était merveilleux. Chaque soir, je venais y respirer lair pur et regarder mes frères jouer car il y avait des balançoires et toboggans. Lorsque javais mal, je venais dans ce jardin pour oublier mes soucis. Un jour, le camion qui ramassait les ordures ne vint pas. Et ce fut ainsi pendant des mois et des mois. Sans état dâme, les mères de famille commencèrent à jeter leurs ordures dans le jardin. Et vous savez qui dit ordures, dis mouches et maladies. Les animaux commencèrent à entrer dans le jardin et ainsi déterrer les belles fleurs. Lodeur empestait dans tout le quartier et les enfants qui jouaient fréquemment là-bas tombèrent malades comme ce fut le cas de mes frères. Jen étais écurée car une personnalité habitait dans ce même quartier et ne disait rien. Mais aussi je navais plus ou respirer lair pur et oublier mes soucis. Jétais tellement révoltée que je décidais décrire une lettre à Monsieur le Maire qui bien sûr après des mois sans réponse mécriva quil allait sen occuper personnellement. Et aussi cest depuis ce jour quon me donna lautorisation de pendre soin du futur jardin avec les conseils du gardien. Mamy Mintou Diakhate, Dakar, Sénégal. TOGO Un jour mes parents, mes frères et moi étions allés en vacances au village. Là, il y avait une grande forêt avec de grands arbres, beaucoup danimaux et doiseaux de toutes les couleurs. Des braconniers commençaient à tuer des animaux, on entendait les coups de feu de loin. Des hommes avaient mis feu à la forêt. Les animaux courraient par-ci et par-là, cherchaient un abri pour se cacher. La forêt toute entière avait pris feu. Quelques animaux avaient réussi à sortir de la forêt mais dautres étaient morts. Alors jai eu une folle envie de protéger lenvironnement. Carine Akola Hukportie, 11 ans, Lomé, Togo. Un jour je suis parti rendre visite à un ami en ville. Il ma fait parcourir son quartier. Il ny avait ni dépotoir ni caca dans les rues comme au village. Chaque matin des hommes avec des charrettes vont de maison en maison chercher les ordures pour aller les jeter très loin des habitations, après une semaine ils les brûlent. Après les vacances jétais revenu au village pour sensibiliser les gens du village mais premièrement ils ne mont pas cru. Après un mois, les enfants du village tombaient malade mais ma sur qui a un peu comprit balaie chaque matin la cour et on a crée un WC chez nous, après chez tout le monde. On a tenu un conseil chez le chef du village pour lachat des charrettes. Une semaine après on a chargé des gens pour le transport des ordures et on a établi un sigle : TO qui signifie : transporteurs dordures. Depuis il ny a plus de maladie dans notre village. Douti Kidome, 12 ans, Vogan, Togo. BENIN Un jour de classe le directeur de mon école annonça quune équipe de lhygiène de la santé publique viendra nous parler de lenvironnement. Quand ils sont arrivés et eurent fini les salutations, une femme se leva et commença à dire quil faudrait prendre soin de notre environnement en évitant sa destruction. Il faudrait aussi éviter la pollution de lenvironnement en jetant les ordures ménagères dans les rues et les coins des maisons et tailler les herbes qui sont dans la cour des maisons. Nous devons utiliser les latrines bien faites. Il faudrait brûler les ordures ménagères ou les enterrer profondément ainsi que les cadavres danimaux et aussi les déchets déposés en plein air. En ce moment je réfléchis à la poubelle déposée dans la cour ainsi que les herbes qui poussent et envahissent ma maison. Maintenant je les jette très loin. Chaque matin je balaye la cour et nettoie les alentours de ma maison. Javoue que ces gens mont aidé à prendre soin de lenvironnement pour le bien être de tous. Habib MPO, 13 ans, Natitingou, Bénin. Jétais à la maison un jour, je suivais le journal télévisé de treize heures lorsque javais entendu dire ceci du ministre de lenvironnement : " habitants de chaque zone, maintenez votre environnement sain, afin déviter les risques de nombreuses maladies qui courent dans ce pays ". A part cela, jai aussi suivi à la télévision des émissions sur lenvironnement ce qui ma donné envie de prendre soin de lenvironnement. Motourayo Latiwon, 9 ans, Cotonou, Bénin. Un jour jétais parti rendre visite à un ami malade à lhôpital et cest là que le docteur me faisait comprendre que la cause de sa maladie était due à la malpropreté de son environnement. Depuis ce jour je me suis dis " nous sommes tous menacés par ce phénomène et la meilleure façon dêtre épargné est de veiller à la propreté de son environnement. FawazWabi, 16 ans, Cotonou, Bénin. Mes vacances dernières au village, lors dune promenade en forêt, jai été surprise de voir des bûcherons aidés par quelques agents forestiers abattre des centaines darbres pour une vente clandestine. Je décidai donc de prendre soin de cet environnement aidée par quelques amis, nous avons formé un Club dONG (Organisation Non Gouvernementale) pour sensibiliser la population " Si on coupe un arbre, on en replante un autre le jour ", cest une obligation. Et nous avons organisé une campagne de reboisement. La nature est notre vie. Mireille Dimigou, 15 ans, Cotonou, Bénin. En face de notre habitation se trouve un tas dimmondices qui dégage à tout moment une odeur insupportable. On dirait la poubelle de tout le quartier. Un matin jai rassemblé tous mes copains pour dégager ces ordures en les brûlants. Jai implanté sur les lieux des plaques " dinterdiction de jeter les ordures " que jai fabriquées auparavant. Toute la population était contente. Jai été félicité pour mon initiative. Léa Adeotchoun, 14 ans, Porto-Novo, Bénin. Cétait un jour lorsque je suivais la télévision, on voulait diffuser un film. Au début du film, lhomme coupait les arbres. Les dieux convoquaient lhomme pour le juger. Lors du jugement, le dieu de leau dit : toi homme aujourdhui cest toi qui jette les ordures dans mon lac ". Larc-en-ciel dit : " toi homme qui jette des ordures dans le fleuve tu vas voir. La déesse de la mer dit : " toi homme qui salit la plage aujourdhui, cest ton dernier jour ". Chacun de tous les dieux dit le mal que lhomme lui fait. Enfin lhomme demande pardon, quil ne va plus recommencer. Les dieux disent que cest faux et que lhomme va recommencer. Et finalement les dieux décident de donner une chance à lhomme à raison quil promette de ne plus jamais recommencer. Mais sil recommence, ils vont se fâcher et ce serait la mort. Danton Mahujro, 13 ans, Cotonou, Bénin. CAMEROUN Lexploitation des forets est très utile pour une pays comme le Cameroun. En effet, elle lui rapporte beaucoup dargent quand ils vendent le bois. Elle lui permet aussi de donner du travail à un nombre important de personnes. Mais il ne faut pas beaucoup les abattre car nous manquons de pluies, les arbres disparaissent pendant la sécheresse et nous manquons de quoi manger. Enfin quand les forêts sont bien entretenues lon ne coupe pas tous les arbres mais seulement les plus abîmés, cela permet aux autres de grandir à leur tour. Estelle Ntolo Komassi, 13 ans, Centre Cameroun. Jai eu envie de prendre soin de lenvironnement le jour où nous avons fait une excursion mon frère, ma sur et moi dans un parc de mon pays, le Cameroun (Waza). Pendant la visite, les guides nous ont dit quauparavant il y avait de grandes forêts où vivaient de nombreuses espèces danimaux qui ont disparus aujourdhui à cause des braconniers qui tuent les animaux et des paysans qui coupent les arbres et font des feux de brousse pour agrandir leur champs. Ainsi les animaux nont plus dendroit où vivre. Depuis ce jour, je me suis résolu à protéger lenvironnement. Louis Banga, 12 ans, Yaoundé, Cameroun. En juillet dernier quand je rentrais de Douala. Notre car a croisé près de vingt grumiers, transportant des billes de bois à destination du port de Douala, pour être exportées. En voyant tout cela je me suis dit : " comment ces êtres humains peuvent détruire la forêt qui leur permet de vivre, ainsi quaux animaux et aux plantes qui sy trouvent ? " Guisette Nana Kwajo, 12 ans, Bamenda, Cameroun. MALI Dans notre parc familial, javais une vache à mon nom, elle sappelait " Boi ". Nous étions très amis, car jétais chargé de lui apporter le sel (pierre à lécher) chaque soir à leur retour de pâturage. Dès quelle me voyait au loin, elle commençait à meugler comme pour me dire quelle était contente de me revoir. Jusquau jour où ma vache préférée à avalé des sachets plastics au cours dune de leurs sorties dans la nature (pâturages). A leur retour au parc, elle a eu des malaises très atroces, mon père est allé chercher le vétérinaire du village qui est venu lui administrer des médicaments. Mais malgré toutes ses tentatives pour la sauver, le vétérinaire déclara sa condamnation à mort. Malheur à moi ! Depuis ce jour, je ne cesse dorganiser avec mes camarades du quartier des séances de ramassage des ordures plastiques dans mon village. Ceci en vue déviter à dautres animaux le même sort que ma " Boi " à connu. Jexhorterais tout le monde à une mobilisation générale pour éviter une dégradation de notre environnement par ces déchets plastics. Aziz Diarra, Bamako, Mali. Un jour à la télévision, jai suivi un documentaire sur Mère et Nature et ses problèmes. On parlait de la destruction de la couche dozone, celle des forêts et celle des animaux. Ces vies qui disparaissent à cause de la folie des hommes, tout cela me donne envie de pleurer. Après avoir réfléchi un bon coup je suis allée voir la directrice de mon école. Celle-ci ma promis une rubrique " environnement " dans le journal trimestriel de lécole. Jétais contente car mon idée a mobilisé un grand nombre délèves. Jai même organisé avec mes camarades un exposé sur le thème " Mer Nature et nous ". Ca a beaucoup plu aux professeurs et aux autres élèves qui ont décidé de nous aider. Alors mes amis et moi protégeons la nature au lieu de la détruire. Marlène Amégankpoé, 13 ans, Bamako, Mali. |
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