Axe 1
Mobilisation
Axe 2
Partenariats internationnaux et solidaires
Axe 3
Quelle éducation à l'environnement ?
Axe 4
Stratégies internationales
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Tous à l'UNESCO !
Pour que vous qui n'êtes pas là avec nous à Paris puissiez être tenus au courant de ce qui se passe ici, nous ouvrons ici un espace qui vous présentera ces 3 journées de la phase 2 ...
Une vision de l'intérieur avec son côté convivial mais aussi avec une partie plus poussée où nous vous demanderons d'intervenir par le biais des forums, pour que vous puissiez vous aussi participer à votre façon à cette seconde phase.
Arrivée à lUNESCO
Dès ce matin, le hall de lUNESCO semplissait de personnes venant de tous les horizons et de toutes les cultures pour assister à la deuxième phase de PlanetERE2. Déjà, les bénévoles travaillaient darrache-pied pour que tout soit prêt pour les premiers arrivants. M. Sakho nous confie que laccueil est formidable et quil est très content dêtre ici. Les participants espèrent tous que le sommet permettra une prise de conscience collective qui permettra on lespère de mettre en uvre des actes concrets.
Une grande partie des personnes que nous avons interrogées nous expliquent quils viennent là pour partager des techniques, développer des partenariats et pour réfléchir sur les différents axes proposés par le forum : la mobilisation, les partenariats internationaux et solidaires, léducation à lenvironnement et les stratégies internationales. Nous sentons les participants motivés mais fatigués par la phase 1, par la fête ou le voyage.
Rémi Bogey et Quentin De Neef, JRE (France)
Après avoir récupéré son badge les participants étaient invités dans la salle de
la plenière pour l'ouverture officielle.
PlanetERE 2 continue, lUNESCO est ouvert !
La première mi-temps de PlanetERE 2 sachève. Les mines, fatiguées mais réjouies, ont convergé de toutes les régions de France vers la grande salle de lUNESCO pour assister à la grande messe de la Plénière douverture. Roland Gérard, coordonnateur national du Collectif Français pour lEducation à
lEnvironnement, a ouvert le bal avec des mots forts de vécu, dengagement et dattachement pour lEducation relative à lEnvironnement.
Les discours des partenaires institutionnels ont suivi, et les visages renfrognés de nos plus grands sceptiques se sont finalement éclaircis : cest pas si pire diraient nos amis québécois. Au fil des interventions, les notions clés, défendues depuis longtemps par la société civile, reviennent : nous nous trouvons dans une période charnière, où la prise de conscience doit aboutir à des changements de comportement et où, action et partenariat doivent être favorisés et valorisés. La société civile semble également être de plus en plus reconnue
Oui, cétait possible .
Mieux encore, les bonnes intentions affichées se concrétisent avec des propositions concrètes. Monsieur Boutros Boutros Ghali, secrétaire général de lorganisation internationale de la francophonie, nous invite à animer, en mars 2002, latelier consacré à léducation et à la formation pour lenvironnement et le développement durable, lors du colloque scientifique international, organisé par la Francophonie sur les principaux enjeux du Sommet de Johannesburg. Monsieur Yves Cochet évoque lorganisation dassises nationales sur le thème de lévaluation des outils et des pratiques en éducation à lEnvironnement, et imagine la mise en place dun portail dinformation sur le même thème.
Enfin, Alain Pellissier, de la centrale syndicale du Québec, a clôt ce moment commun en réaffirmant le dynamisme et lenthousiasme soufflant sur PlanetERE 2.
Plus mobilisé que jamais, chacun est reparti vers les tables rondes et autres ateliers, pour poursuivre le travail riche et prometteur entrepris en région. Avec sans doute dans un coin de sa tête une proposition de notre ministre de lenvironnement : faire de lEducation à lEnvironnement un droit pour tous
Il nous reste un peu de chemin à fERE ...
Gaëlle Barré
Nous vous proposons de lire le "discours" d'introduction de Roland Gérard ... un peu comme si vous y étiez ... mais sans le son ! (pour l'instant)
Cinq minutes avant son entrée en scène à la séance plénière de lUnesco, qui
réunissait 36 pays francophones, nous avons pu voler quelques minutes à M. Yves Cochet et lui poser quelques questions « en exclusivité » et surtout obtenir quelques réponses ! Vous pourrez alors découvrir que certaines choses ne semblent vraiment pas imaginables pour notre nouveau ministre de l'environnement ... "bah qu'est ce que c'est que ça ?" ... Vivement que vous puissiez écouter cette interview ! (pour bientôt on l'espère !
Une petite pause était proposée par la suite pour permettre aux participants de rejoindre les trois tables rondes :
la mobilisation : qu'est ce que c'est ?
Le partenariat renforce-t-il la mobilisation des acteurs de l'éducation à l'environnement ?
Les grands enjeux environnementaux, source de mobilisation
Mais aussi 18 ateliers pour mobiliser les acteurs de l'éducation à l'environnement pour un monde solidaire, équitable et responsable.
Comment rendre possible une mobilisation des jeunes ? (atelier ouvert en priorité aux jeunes)
Quels sont les critères pour développer des partenariats mobilisateurs ?
Pourquoi et comment se mobiliser avec des entreprises ?
Quels partenariats entre associations / ONG / syndicats et pouvoirs publics pour se mobiliser ?
Comment se mobiliser pour faire émerger une demande sociale forte ?
Pour mobiliser, faut-il aussi situer l'éducation à l'environnement dans d'autres perspectives éducatives ?
Au-delà des acteurs classiques, quels sont les acteurs importants pour réussir une mobilisation ?
Comment mobiliser les médias autour de l'éducation à l'environnement ?
Quels modes d'organisation se donnent les acteurs de l'éducation à l'environnement pour favoriser leurs mobilisations ?
Le débat sur la "mondialisation" peut-il aider à mobiliser en faveur de l'éducation à l'environnement ?
Quelle cohérence de mobilisation entre politiques locale, nationale et internationale ?
L'évaluation de l'impact de l'éducation à l'environnement peut-elle favoriser une mobilisation en sa faveur ?
Comment mobiliser les acteurs de l'éducation non formelle (hors secteur scolaire) ?
Comment mobiliser les enseignants en faveur de l'éducation à l'environnement ?
Les enjeux sociaux, les problèmes de société ou la prise en compte de personnes en difficulté peuvent-ils favoriser une mobilisation d'acteurs en faveur de l'éducation à l'environnement ?
Les enjeux liés à la culture, au patrimoine humain peuvent-ils favoriser une mobilisation d'acteurs en faveur de l'éducation à l'environnement ?
Les enjeux liés à l'emploi peuvent-ils favoriser une mobilisation en faveur de l'éducation à l'environnement ?
Le projet de Développement Durable est-il un moteur de mobilisation en faveur de l'éducation à l'environnement ?
Des travaux sur lesquels nous vous proposons de réagir, de donner votre avis pour que même à plusieurs centaines de kilomètres on puisse vous entendre. Rendez-vous sur les forums.
La fin de la journée fut dédiée aux réunions par pays, réunions qui se sont terminées vers 20H00. Nous ne disposons donc pas à l'heure actuelle de données pour vous informer mais nous tenterons de vous fournir tout cela très prochainement.
Nous avons quand même collecté quelques petites choses : le portrait de Mohammed Alhassan
Mohammed Alhassan erre dans le grand hall Ségur de lUnesco avec des grands yeux émerveillés. Il a fait le voyage tout exprès depuis le Niger, en passant dabord par les Côtes dArmor pour la première partie de PlanetERE. « Cet événement me fait vraiment plaisir, de voir que tous les pays du monde sont réunis, je suis tout à fait optimiste. » Et ça réchauffe vraiment le cur, de constater que dans les pays émergents, où désertification, sécheresse et malnutrition sont préoccupations quotidiennes, on ne perd ni le nord ni le moral ...
Mohammed Alhassan est animateur à ALAM, volet du programme PAGRANAT dappui à la gestion des ressources naturelles dans lAïr et le Ténéré, subventionné par des Danois et Suisses de lUICN, (lUnion Mondiale de la nature). Sa deuxième casquette est celle de rédacteur du journal bisannuel de ALAM. ALAM vise un public jeune, essentiellement des CM1/CM2, sensibilisés au sein même de leurs écoles, aux grands problèmes environnementaux de leur pays : la désertification, la raréfaction de la faune et de la flore, et lépuisement des milieux par des activités humaines telles que la chasse.
Parfois, ces séances déducation à lenvironnement ont lieu extra-muros. Les enfants vont alors toucher un arbre malade ou observer un animal blessé. Lautre public de ALAM, sont les enfants des écoles coraniques (très nombreuses au Niger) et les adultes non-scolarisés, pour qui le journal est imprimé dans des langues locales : le Tamasheq et le Haoussa. Eduquer à lenvironnement au Niger, cest aussi fixer des dunes avec des branches ou des plantations, apprendre à reconnaître des plantes du milieu naturel
On se bricole un avenir, avec les moyens du bord, mais ces méthodes « de terrain » sont efficaces, fiez-vous au sourire éclatant de Mohammed !
Nous avons aussi trouvé ce joli poème de Kadri Abdelouad et nous ne pouvions résister à l'envie de vous le faire partager :
Le souffle dAynac
Cest dans les coulisses du château
Fantasmagorique dAynac
Que linspiration tombe en vrac
Et transporte sur un bâteau
Le vent froid du Lot embrasse
Tendrement tous les visages
De linimitié les acteurs sen débarrassent
Et les projets ne demeurent plus mirages
Français, belges, suisses et marocains,
Haïtiens, ivoiriens, algériens et canadiens
Sengagent, se mobilisent pour lenvironnement
Et noient des amitiés au financement.
Cest dans les confins du Midi-Pyrénées
Que les partenaires internationaux sont nés.
Vivre la solidarité, la liberté et la démocratie,
A bas linconscience, lexploitation et linertie.
Kadri Abdelouad (Maroc)
Les jeunes étaient aussi présent pour cette journée et nous leur laissons un espace de dialogue avec pour commencer des paroles d'enfants d'afrique :
Acti'v Jeunes pour la protection du Carabe doré à reflets cuivrés
La jeunesse na que peu de place dans le monde rural, éloigné des lieux de cultures et de loisirs, les jeunes ne peuvent que très peu sexprimer. Nous avons donc fait une démarche auprès de la Direction Départemental de la Jeunesse et des Sports voilà plus de trois ans.
Activ Jeunes est née de lenvie des adolescentes de réaliser des projets par les jeunes et pour les jeunes. Cest un véritable espace de citoyenneté où nous multiplions les actions, nous avons décidé de participer à « lopération canettes » auprès dune association dinitiation à lenvironnement : le Fayard dans la forêt de Cerisy.
Nous avons alors découvert lexistence du Carabe Doré à Reflets Cuivrés, cette espèce est unique en Europe. Il vit dans cette forêt de Cerisy dans le département de la Manche en Normandie. Le Carabe est menacé par linsouciance des promeneurs qui en jetant leurs canettes mettent en péril le micro mammifère. Nous avons en trois heures ce jour là ramassé près de 400 bouteilles de tout genre. Ce sont de véritable piège pour les insectes. Ils se noient donc dedans, et meurent. Cest pour cela quActiv Jeunes participent à Planetere 2, pour sensibiliser le grands publics à la pollution et à la destruction de lespèce animale, ci petites soient-elles ( de 17 à 34 millimètres ) pour le Carabe doré à reflets cuivrés nous avons donc exposé un panneau.
On dira que 2001 fut une année riche pour nous, une charnière dans notre démarche de citoyenneté le 1 juillet 2001, Déborah présidente dactiv jeunes a été invité avec Lucie, représentante nationale du réseau des juniors associations au centenaire de la loi 1901 à lHôtel Matignon. Puis Déborah Nourry a été de nouveau invitée le 14 juillet pour le défilé et à la Garden Partie. Et ne loublions pas Activ Jeunes organise un mini camp lété ou participe près de 25 jeunes. Ce fut aussi loccasion en 2001 de commémorer le centenaire de Jean Grémillion réalisateur de films tels que « gueule damour », « remorques » ... il a vécu à Cerisy La Forêt . Activ Jeunes, une association investie dans la citoyenneté !
Déborah, Aline, Emilie, Charlotte, Denis, Aude.
PAROLES DE JEUNES :
« Comme dans un film » deux Jeunes Reporters pour lenvironnement témoignent
Imaginez que vous avez 16-17 ans, que vous êtes Grenoblois, et quon interrompt le programme très dense de votre Bac Agronomie et Environnement pour aller passer trois jours à lUnesco. Sachant que le Ministère de lAgriculture vous a gracieusement convié, et que vous avez été choisi par votre proviseur(e) pour représenter votre lycée. De quoi commencer la journée du bon pied. Lumière sur deux jeunes ambassadeurs grenoblois du développement durable.
Léducation à lenvironnement, un projet qui fédère toutes les énergies
oui mais quest-ce au juste aux yeux des principaux intéressés, ceux qui ont aujourdhui « le plus bel âge » ? Rémy Bogey, élève de 1ère Sciences et Technologies de lagronomie et de lenvironnement (STAE) au Lycée horticole de Grenoble St-Ismier, près de Grenoble, définirait léducation à lenvironnement comme « la responsabilisation des citoyens pour répondre aux problèmes environnementaux collectivement, gérer la société de manière raisonnable et durable ». En voilà un qui sest bien approprié le vocabulaire technique depuis ce matin, 1er jour de PlanetERE. Mais sa vocation ne date pas dhier. « Jétais à lassociation Nature et Vie sociale à Villefontaine en Isère, pendant deux ans, puis jai fait un stage dans le Centre de sauvegarde de la faune sauvage (Isère). Mon futur métier ? Professeur décologie en lycée ou en filière horticole ».
Quentin De Neeff, lui aussi élève de 1ère STAE à St-Ismier a une définition plus pondérée de léducation à lenvironnement : « Maintenir léquilibre environnemental quon ne cesse dégrader ». Qui a dit quà 16 ans on ne savait pas quoi faire dans la vie ? « Je me dirige vers un BTS Gestion et Protection de la nature, pour devenir par exemple garde dun parc national, et veiller au retour progressif des espèces en voie de disparition. » Son stage à lassociation savoyarde pour le développement des Energies Renouvelables la rendu confiant en lavenir, et en particulier en lénergie thermonucléaire, « même si pour linstant ça consomme plus que ça ne produit. » En deux mots, il est « vraiment content dêtre ici et de faire un métier davenir. »
Le « coach » de ces deux jeunes journalistes, cest Marie-Agnès Viguier, professeur de biologie au lycée agricole de St-Ismier, ex-journaliste à Agrisept et pigiste à la Revue Laitière Française, une dame brune qui parle très vite et qui fait deux ou trois choses à la fois (remplir des bulletins de notes, répondre à deux interviews croisées, prendre un RDV téléphonique
). Marie-Agnès Viguier a enseigné lécologie, lagronomie et la biologie, et elle en est venue au constat que les programmes sont de plus en plus lourds, en particulier celui de la filière STAE « cest du zapping, très ambitieux. Il leur faut assimiler à la fois le programme de terminale S et un manuel entier décologie plus 8 semaines de stage sur trois ans. » Elle a tout de même trouvé le temps de participer avec ses élèves à « Jeunes reporters pour lenvironnement » (www.youngreporters.org). Ce programme est destiné à des jeunes lycéens de 15 pays européens qui réalisent des reportages sur des problématiques denvironnement local. Dans la journée les deux élèves de Mme Viguier nont même pas eu le temps de faire un crochet par la Tour Eiffel à quelques mètres dici. Ils ont déjà un agenda de ministre
Hier, les jeunes motivés du forum se sont réunis dans le cadre de laxe un : « Comment rendre possible une mobilisation des jeunes ? ». Nous avons polémiqué dans une ambiance de travail qui restait bon enfant. Nous avons pris conscience des différentes techniques daction selon les pays qui passent du parrainage aux initiatives individuelles ou collectives, à la sensibilisation dans le cadre de lécole, à des actions de petites et de grandes échelles, à la sensibilisation par les actions chocs. Sur tous les domaines le débat a été riche et admirablement orchestré par Karla Etienne. Pour cette première journée de PlanetERE 2, lactivité a été intense et pleine dapprentissage. Les différentes stratégies seront utilisées dans la synthèse finale énoncée par les jeunes dans le cadre de la séance plénière final.
Vous avez des petites remarques à faire ? Prenez le temps de laisser un message sur les forums !
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