Volume 3, no.1, automne 2008

Investir en éducation, la clé du développement durable au Tchad

Adam Abakar Ayaye
Président section Association Jeunesse anticlivage de MAO

Commission de l’Éducation à l’Environnement
Bp 11 Mao Kanem Tchad
Membre du CA de l’OI Planèt’ERE
[email protected]
http://www.tchad.org/AJAC/

Tchad

Plusieurs institutions nationales du Tchad ont des rapports directs avec l’éducation et la formation en environnement. Il en est ainsi pour :

  • Le Ministère de l’Agriculture, à travers les centres de formation et la Direction de la Formation agricole;
  • Le Ministère de l’Elevage, impliqué par un programme de l’auxiliaire de l’environnement en faveur des éleveurs pour la bonne gestion des ressources naturelles ;
  • Le Ministère de la Santé par la division de la santé environnementale qui met en place des programmes de sensibilisation et d’assainissement ;

Toutes ces institutions sont chapautées par le Ministère de l’Education Nationale qui dirige le programme de l’ERE à travers la Division de l’ERE.

Les médias jouent également un grand rôle dans la sensibilisation du public aux problématiques environnementales par différents programmes et émissions.

Toutes ces institutions sont chapeautées par le Ministère de l’Education Nationale qui dirige le programme de l’ERE à travers la Division de l’ERE.

Au plan législatif, la Constitution du Tchad affirme le droit de tout citoyen à un environnement sain et confie aux collectivités territoriales le mandat de veiller à la protection de l’environnement. Depuis dix ans, la loi définit les principes généraux de la protection de l’environnement qui ont pour objet « d’établir les principes pour la gestion durable de l’environnement et sa protection contre toutes les formes de dégradation afin de sauvegarder et valoriser les ressources naturelles et d’améliorer les conditions de vie de la population ».

Si l’éducation relative à l’environnement apparaît comme une démarche essentielle pour favoriser une réelle participation des citoyens au développement durable, il faut tenir compte du fait que la population du Tchad est analphabète à 80%. Seul un abaissement significatif de ce taux par des investissements importants en éducation permettra à la population de participer à un réel progrès.

(Veuillez noter que M. Ayaye présentera une conférence à ce sujet au colloque international de l'éducation au développement durable de Bordeaux du 27 au 29 octobre 2008).

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