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Volume 3, no.1, automne 2008 |
Sommaire |
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Un num�ro riche en contenu |
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Robert Litzler
Membre-tr�sorier de l’ex�cutif de Plan�t’ERE
Montr�al (Qu�bec) Canada
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Avec ce num�ro de l’automne, le bulletin Plan�t’ERE.net entre dans sa troisi�me ann�e de parution. Un nombre record d’auteurs, membres du r�seau Plan�t’ERE, nous ont envoy� des capsules d’information agr�ment�es par de belles photos, qui en font un num�ro particuli�rement riche en contenu. Nous les remercions chaleureusement.
Plus nous aurons de nouvelles d’acteurs en ERE qui oeuvrent pour le d�veloppement durable par l’�ducation relative � l’environnement de divers pays de l’espace francophone, plus Plan�t’ERE.net r�pondra aux objectifs du bulletin et aux attentes du comit� de r�daction lorsque le conseil d’administration a d�cid�, en juin 2006, de cr�er cet outil de communication.
� l’horizon rapproch�, le colloque international de la D�cennie des Nations Unies pour l’�ducation au D�veloppement Durable, qui aura lieu au Palais des Congr�s de Bordeaux du 27 au 29 octobre prochain, retiendra notre attention. Plusieurs membres du r�seau Plan�t’ERE y seront et une dizaine de membres du conseil d'administration (C.A.) pr�senteront des communications � l’une ou l’autre des sessions du colloque. Ils seront pr�ts � animer une soir�e francophone, si tel est le souhait du comit� organisateur de l’�v�nement. Le rendez-vous de Bordeaux est aussi l’occasion pour notre organisation de tenir un C.A. de deux jours les 30 et 31 octobre.
Le colloque de Bordeaux sera enfin une plateforme pour la promotion du 5e congr�s mondial en ERE qui aura lieu � Montr�al en mai 2009. L’appel de communication, en marche depuis plusieurs mois, se termine le 30 septembre.
Je souhaite � tous bonne lecture de ce bulletin.
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Appel du tr�sorier de Plan�t’ERE
Pourquoi l’organisation internationale Plan�t’ERE a-t-elle besoin du FIERE ? |
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� l’occasion de notre derni�re rencontre du Conseil d’Administration (C.A.) de l’Organisation internationale (OI) Plan�t’ERE, nous avons convenu qu’une des priorit�s d’action de notre organisation serait la cr�ation du FIERE (Fonds d’intervention pour l’ �ducation relative � l’environnement), afin de nous donner les moyens pour faciliter l’organisation de rencontres d’�changes entre les acteurs oeuvrant en �ducation � l’environnement.
� cette rencontre du C.A., nous avons adopt� le cahier de la gouvernance qui pr�cise les droits et les obligations des membres de Plan�t’ERE et indique les diff�rentes cat�gories de membres de Plan�t’ERE . Il pr�sente aussi les formulaires d’adh�sion selon qu’on acquitte la cotisation en euros ou en dollars canadiens (pour les membres canadiens). Tous ces documents sont int�gr�s au site web de Plan�t’ERE.
Nous demandons � tous les organismes qui souhaiteraient devenir membres de l’OI Plan�t’ERE et qui ont des questions � propos de la cotisation ou qui �prouvent des difficult�s � l’acquitter de nous en faire part ici afin que nous puissions communiquer avec eux.
D�s que la Caisse d’�conomie solidaire nous fait part de l’adh�sion d’une organisation � Plan�t’ERE, nous �mettons un re�u � son intention.
Actuellement, les seules sources de revenu de Plan�t’ERE reposent sur les cotisations des membres. Ces cotisations constituent la base financi�re essentielle � la cr�ation du FIERE. Toute d�marche dans ce sens aupr�s d’un bailleur de Fonds, qu’il soit priv� ou public, exige que l’organisme puisse pr�senter un �tat des revenus provenant des cotisations de ses membres.
La cr�dibilit� de Plan�t’ERE repose donc sur deux �l�ments
- Les r�alisations concr�tes en rapport avec sa mission
- Les organisations cotisantes
Si les trois forums Plan�t’ERE, qui ont tous connu un succ�s �clatant, sont garants de notre force et de notre utilit�, nous avons un effort s�rieux � faire au niveau du recrutement d’adh�rents � l’OI Plan�t’ERE.
Sur ce je vous souhaite de vivre une belle ann�e.
Robert Litzler
Tr�sorier de Plan�t’ERE
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Quatri�me rencontre du C.A. de Plan�t’ERE |
Bordeaux 30 et 31 octobre 2008
L’annonce du colloque international de la d�cennie des Nations Unies pour l’�ducation au d�veloppement durable, �galement reprise dans ce bulletin, figure maintenant sur le site web www.planetere.org. Cet �v�nement a interpell� l’ex�cutif de notre organisation d�s sa publication et nous avons r�alis� que c’�tait une occasion particuli�rement favorable � la tenue de la 4e rencontre du conseil d'administration (C.A.) de Plan�t’ERE dans la foul�e de cet �v�nement, soit les 30 et 31 octobre 2008.
Tous les membres du C.A. ont donc re�u une invitation officielle de notre pr�sidente Araba Kadidiatou Yonli � participer � cette rencontre. Pour nous assurer d’une pr�sence importante, l’ex�cutif a demand� � chacun des membres africains du C.A. de s’inscrire au colloque et de pr�senter une communication au comit� organisateur du colloque. La plupart des membres africains ont r�pondu � cette demande, de m�me que les trois membres qu�b�cois du C.A. Ils ont tous re�u une confirmation de leur inscription et une lettre d’invitation de M. Michel Ricard, pr�sident du Conseil Fran�ais de la D�cennie des Nations Unies pour l’�ducation au d�veloppement durable. L‘ex�ctif de Plan�t’ERE a aussi offert au comit� organisateur du colloque d’animer une soir�e francophone, si tel �tait le souhait du comit�.
Dans les prochains jours, nous allons envoyer le dossier des membres africains du C.A. � l’ambassade de France de leur pays pour leur faciliter l’obtention du visa afin de leur permettre de vivre cette importante rencontre de formation et d’�changes.
L’�v�nement sera aussi une occasion unique de promotion du 5e congr�s mondial en ERE qui aura lieu du 10 au 14 mai 2009 au Palais des congr�s de Montr�al (Canada). On trouvera ailleurs dans ce bulletin l’appel de communication pour ce congr�s identifi� par la direction du Palais de congr�s comme un des trois congr�s majeurs du Palais des cinq prochaines ann�es.
Au plaisir de travailler ensemble
� Bordeaux le mois prochain
L’ex�cutif de l’OI Plan�t’ERE
Montr�al (Qu�bec) Canada
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Les jeunes et le d�veloppement durable : de la compr�hension � l’action |
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Drissa Compaore, president de la commission jeunesse
OI Plan�t’ERE (Burkina Faso)
Burkina Faso
[email protected] |
Burkina Faso
Les diverses actions men�es par les acteurs de l’Education pour le D�veloppement Durable � travers le monde ont permis une prise de conscience des enjeux du d�veloppement durable, l’acquisition de savoirs, la connaissance de nouvelles pratiques exemplaires. Les actions concr�tes de sensibilisation d�velopp�es en direction des jeunes, renforc�es par l’impact des m�dias , ont �t� plus que n�cessaires dans cette avanc�e.
Aujourd’hui on pourrait affirmer que la grande majorit� de la jeunesse, m�me si elle n’a pas une compr�hension parfaite des notions du d�veloppement durable, sait plus ou moins dans quelle “crise” notre plan�te se trouve. Cette majorite de la jeunesse comprend plus ou moins ce que pourraient �tre les effets, les cons�quences de l’activit� de l’homme sur l’ Environnement. Ce qui est d�j� un point assez significatif dans l’atteinte des objectifs de l’Education pour le d�veloppement durable: “la prise de conscience”.
Cependant, le passage de la phase de prise de conscience des enjeux du d�veloppement durable � la mise en pratique n’est pas bien visible, alors que le “penser global, agir local” doit � mon sens �tre assez concret. Lire la suite en page 2.
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Investir en �ducation, la cl� du d�veloppement durable au Tchad |
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Adam Abakar Ayaye
Pr�sident section Association Jeunesse anticlivage de MAO
Commission de l’�ducation � l’Environnement
Bp 11 Mao Kanem Tchad
Membre du CA de l’OI Plan�t’ERE
[email protected]
http://www.tchad.org/AJAC/ |
Tchad Plusieurs institutions nationales du Tchad ont des rapports directs avec l’�ducation et la formation en environnement. Il en est ainsi pour :
- Le Minist�re de l’Agriculture, � travers les centres de formation et la Direction de la Formation agricole;
- Le Minist�re de l’Elevage, impliqu� par un programme de l’auxiliaire de l’environnement en faveur des �leveurs pour la bonne gestion des ressources naturelles ;
- Le Minist�re de la Sant� par la division de la sant� environnementale qui met en place des programmes de sensibilisation et d’assainissement ;
Toutes ces institutions sont chapaut�es par le Minist�re de l’Education Nationale qui dirige le programme de l’ERE � travers la Division de l’ERE.
Les m�dias jouent �galement un grand r�le dans la sensibilisation du public aux probl�matiques environnementales par diff�rents programmes et �missions. Lire la suite en page 2.
(Veuillez noter que M. Ayaye pr�sentera une conf�rence � ce sujet au colloque international de l'�ducation au d�veloppement durable de Bordeaux du 27 au 29 octobre 2008).
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Education � l’environnement pour un d�veloppement durable
dans le cursus scolaire |
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De Latifa Remki
Directrice Centrale au Minist�re de l’Education Nationale – Alg�rie
Coordinatrice Nationale de l’Education � l'environnement
dans le cursus scolaire
[email protected] |
Alg�rie
L'introduction de l'�ducation � l'environnement pour un d�veloppement durable dans le cursus scolaire, par sa dimension globale et interdisciplinaire, s'inscrit non seulement dans la politique de l'ouverture de l'�cole sur la vie, mais aussi dans la strat�gie de r�novation p�dagogique qui constitue l'un des trois p�les de la r�forme du syst�me �ducatif alg�rien.
Les objectifs vis�s, aux plans p�dagogique et op�rationnel, sont notamment:
- la pr�paration des nouvelles g�n�rations � se prot�ger des dangers potentiels de la d�gradation accidentelle, naturelle ou provoqu�e de notre environnement;
- l'acquisition de connaissances, de comp�tences et de comportements pratiques, pour participer activement et de fa�on responsable, � la pr�servation et � la protection de l'environnement;
- l'am�lioration de la relation de l'individu avec lui-m�me et avec son environnement;
- la responsabilisation et l'implication de l'apprenant dans la r�solution des probl�mes environnementaux;
- la promotion de la culture d�mocratique, de la paix, de la tol�rance et de la citoyennet�;
- le d�veloppement des valeurs ancr�es dans l'histoire et des traditions authentiques.
Les op�rations r�alis�es sont ... Lire la suite en page 2.
(Veuillez noter que Mme Remki pr�sentera une conf�rence � ce sujet au colloque international de l'�ducation au d�veloppement durable de Bordeaux du 27 au 29 octobre 2008). |
L’Apport de la Soci�t� Civile Burundaise dans la protection de l’environnement |
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De
Nahimana Gu�rin
Professeur Assistant Universit� de MWARD
Collectif pour la promotion des Associations des Jeunes (CPAJ)
Membre du CA de Plan�t’ERE
Bujumbura – BURUNDI
[email protected] |
Burundi La soci�t� civile burundaise et r�gionale s’est engag�e dans la protection de l’environnement et la lutte contre la pauvret�. Pour cela, un Forum de la Soci�t� Civile burundaise pour le Bassin du Nil (FCBN)) a �t� cr�� en octobre 2003 par des repr�sentants des organisations de la soci�t� civile burundaise op�rant essentiellement dans le domaine de la protection de l’environnement et la lutte contre la pauvret�.
Le Forum se veut comme une �manation nationale de la structure r�gionale connue sous le nom de Nile Basin Discourse (NBD), cr��e en 2002 et dont le secr�tariat est bas� � Entebbe (Ouganda) . Le NBD et les foras nationaux sont engag�s en partenariat avec l’Initiative du Bassin du Nil (IBN), lanc�e en 1999 par 10 pays riverains du Nil. L’IBN consid�re en effet la participation et la consultation du public ainsi que l’implication des OSC (Organisations de la Soci�t� Civile) comme un levier puissant de mise en place effective de l’agenda pour l’action environnementale dans le Bassin du Nil.
Les probl�mes li�s � la d�gradation des sols et � la qualit� de l’eau, aux catastrophes naturelles, � la perte de la biodiversit� et des terres humides etc. appellent une vaste mobilisation des moyens, doubl�e d’une diversit� de modes d’intervention et de r�ponses, qu’elles soient d’origine locale, nationale et r�gionale ou d’essence politique, technologique ou �ducationnelle. Au Burundi en particulier, le d�fi est tellement important que ces probl�matiques ont �t� amplifi�es par la guerre et l’ins�curit� qu’a v�cue le pays au cours de ces quinze derni�res ann�es. Lire la suite en page 2.
(Veuillez noter que M. Gu�rin pr�sentera une conf�rence � ce sujet au colloque international de l'�ducation au d�veloppement durable de Bordeaux du 27 au 29 octobre 2008). |
� En VERT et pour tous ! Ensemble, pour un campus durable �
La situation environnementale du Coll�ge Ahuntsic, C�gep vert du Qu�bec. |
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De Pascal Labont�
Technicien en loisirs (environnement)
Coll�ge Ahuntsic, Montr�al (Qu�bec)
Secr�taire g�n�ral de l'OI Plan�t'ERE
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Canada En tant que communaut� �ducative, le Coll�ge Ahuntsic constitue un milieu de vie qui favorise l’engagement de tous dans la pr�servation des ressources indispensables �
l’�volution et � la survie de toute soci�t�. Conform�ment � son projet �ducatif et consid�rant l’importance pour l’avenir de la terre, de l’action individuelle et collective en mati�re de d�veloppement durable, le Coll�ge Ahuntsic s’engage ainsi � mettre en œuvre un plan d’action environnemental visant l’�ducation de sa communaut� et la protection de son environnement, interne et externe.
Par le fait m�me, l'ensemble des usagers est sensibilis� � une prise de conscience face aux diff�rents enjeux plan�taires et est invit� � relever les d�fis reli�s notamment, � la surconsommation. Ainsi, par le Comit� d’action et de concertation en environnement (CACE), dont le mandat est d'appliquer la Politique relative � la protection de l’environnement institutionnel, qui se veut un engagement de la Direction g�n�rale, diff�rents projets sont initi�s. Lire la suite en page 2.
(Veuillez noter que M. Labont� pr�sentera une conf�rence � ce sujet au colloque international de l'�ducation au d�veloppement durable de Bordeaux du 27 au 29 octobre 2008).
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Bonne nouvelle |
Bravo � M. Dieudonn� Xavier ATEBA, membre du c.a. de Planet'ERE, qui a �t� r��lu pr�sident du Collectif CEECAM au Cameroun r�cemment; |
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Regards sur l’�ducation |
L'OCDE fait para�tre l’�dition 2008 de son rapport annuel des indicateurs en �ducation intitul� Regards sur l’�ducation.
Les documents suivants sont maintenant disponibles sur le site du CMEC :
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Comment �co-g�rer ? |
Au sommaire du dernier num�ro de Symbiose, le magazine de l'Education relative � l'Environnement, est r�alis� par le R�seau ID�e :
- La gestion environnementale : le pourquoi et le comment
- Comment �co-g�rer une �cole ?
- Le R�seau ID�e dans les �toiles
- Les communes passent au vert
- L’environnement s'installe sur les campus
- Se lancer dans une d�marche d’audit participatif
- Organiser un �v�nement fa�on � �co �
- S�lection d’associations et institutions.
Pour t�l�charger un ou l'autre de ces articles, cliquez ici. En kiosque en ce moment : Changements climatiques: spectateurs ou acteurs ? Pour vous y abonner, cliquez ici. |
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Conf�rence internationale sur l'�ducation au d�veloppement durable |
France, Bordeaux, du 27 au 29 octobre 2008 Face aux menaces de notre monde, l’�ducation, la formation et l’information se r�v�lent essentielles pour doter l’ensemble des citoyens des connaissances et des comp�tences les amenant non seulement � saisir les enjeux du d�veloppement durable, mais surtout � adopter et promouvoir les changements de comportement indispensables pour inverser les modes de vie actuels antinomiques de la durabilit�.
Comment l'�ducation sous toutes ses formes peut-elle amener l'ensemble des citoyens, � toutes les �tapes de leur vie, � �tre en situation de capacit� et de responsabilit� pour g�rer le pr�sent, tout en �tant pr�par�s � faire face � un futur incertain dans une soci�t� complexe en perp�tuelle mutation ? Telle est la question qui touche � la fois aux acteurs et aux dispositifs mis en oeuvre pour d�velopper une r�elle d�marche �ducative.
Environ 800 participants et 60 pays, en participation �quilibr�e entre les repr�sentations fran�aises, europ�ennes et internationales, francophones et non-francophones seront au rendez-vous. La conf�rence comportera, outre les s�ances solennelles d’ouverture et de cl�ture, des sessions pl�ni�res, des ateliers th�matiques, des pr�sentations sur stands et par posters. L'inscription au colloque est gratuite, mais soumise � acceptation par le comit� organisateur.
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La contribution de l’�ducation relative � l’environnement au r�enchantement de notre relation au monde |
France Cycle de conf�rences
L’Institut de Formation Transdisciplinaire en �ducation relative � l’Environnement (If’tere) apporte une contribution, th�orique et pratique, aux champs de l’�ducation, de l’�cologie, de la critique sociale et du dialogue interculturel. Avec le Journal R�el, l’If’tere proposera, � Lyon, � partir de septembre 2008, un cycle de conf�rences. La premi�re rencontre aura lieu le vendredi 26 septembre � Lyon (R�el, 129, rue Vauban 69006 Lyon) et aura pour th�me : Histoire de l’Education relative � l’Environnement et panorama des courants et des p�dagogies de l’ErE.
Pour plus d’information, �crivez au
courriel : [email protected]. |
Colloque international
La probl�matique du d�veloppement durable vingt ans apr�s : nouvelles lectures th�oriques, innovations m�thodologiques, et domaines d’extension |
France Ce pr�sent colloque souhaite mettre l’accent sur des formes originales de recherche sur le d�veloppement durable. � ce titre, nous noterons des approches th�oriques nouvelles du d�veloppement durable; des constructions r�solument critiques du d�veloppement durable comme le courant de la d�croissance par exemple ; des m�thodologies innovantes ayant pour r�f�rentiel le d�veloppement durable comme l’empreinte �cologique, le bilan carbone, le bilan soci�tal, etc. Le programme laissera donc une place privil�gi�e aux contributions th�oriques, mais accueillera aussi des travaux appliqu�s originaux. Si vous �tes int�ress� par ce colloque, le rendez-vous est fix� � Lille du 20 au 22 novembre.
Pour plus d’informations au courriel : [email protected]. |
5e Congr�s mondial d’�ducation relative � l’environnement |
Les pr�paratifs pour la tenue du 5e Congr�s mondial d’�ducation relative � l’environnement vont bon train!
Les copr�sidents, Lucie Sauv� et Bob Jickling, appuy�s par l’AQPERE et EECOM, ne m�nagent aucun effort pour faire de ce congr�s mondial l'un des plus importants rassemblements internationaux d'�ducation relative � l'environnement.
� preuve, le programme diversifi�, ancr� dans une dynamique participative et multiculturelle, qui se pr�pare. Pour en savoir davantage sur les th�mes qui y seront abord�s et les diverses activit�s, parcourez la Pr�sentation du congr�s. Visitez l’espace-congr�s et le salon des exposants, sans oublier les activit�s en parall�le.
Lire �galement dans le bulletin en ligne ici :
- L'Appel de communications est en cours;
- Un �v�nement neutre en carbone;
- Des personnalit�s de renomm�e internationale ouvriront le congr�s avec des conf�rences en pl�ni�re;
- Le Forum des ONG : un lieu d’�change sans pareil !
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�duquer � l'environnement.... les deux mains "dedans"
L'exemple de la Vo�te Nubienne enseign�e aux sah�liens |
Burkina Faso - Sahel
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Antoine Horellou
Responsable du d�veloppement
Association Vo�te nubienne
[email protected] |
La Vo�te Nubienne est une technique architecturale africaine ancestrale, permettant de monter des toits vo�t�s enti�rement en terre. Cantonn�e � la nubie depuis des mill�naires, elle est aujourd'hui la seule alternative architecturale cr�dible pour faire face rapidement aux constructions de toits en bois ou en t�les qui handicapent lourdement les �conomies et les �cosyst�mes d'Afrique subsaharienne : d'apr�s l'ONU, 70 % des populations d'Afrique sah�lienne n'ont pas acc�s � un habitat d�cent.
Depuis 2000, un ma�on fran�ais et un paysan burkinab� diffusent cette alternative, qui utilise la terre comme mati�re premi�re et le main d'oeuvre locale. L'Association qu'ils ont cr��, � la Vo�te Nubienne � (AVN), a lanc� en 2001 le programme � pour des Toits de Terre au Sahel � qui vise � d�velopper le march� de la Vo�te Nubienne en Afrique sub-saharienne en formant des ma�ons et en sensibilisant les populations � cette nouvelle alternative technique.
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La terre,
le mat�riau du Sahel |
Le principal objectif est de vulgariser la technique VN pour permettre son appropriation � grande �chelle dans les cultures locales, et ainsi renverser de mani�re p�renne la probl�matique de l'habitat sah�lien.
Dix ans apr�s la premi�re construction en 1998, la Vo�te Nubienne a contribu� � la formation de 115 ma�ons sah�liens, qui ont b�ti 550 Vo�tes Nubiennes au Burkina Faso, Mali, Togo et S�n�gal. La vulgarisation de cette architecture affiche une croissance moyenne de 70%/an du nombre de construction et de ma�ons form�s, prouvant qu'elle peut renverser la probl�matique de l'habitat au Sahel.
Pour d�couvrir les travaux de la Vo�te Nubienne, l'association organise une exposition photographique � l'Ecole Sp�ciale d'Architecture (� Paris) du 25 septembre jusqu'au 24 octobre 2008.
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H�tel et palais en terre, un exemple invitant !
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D'un fleuve � l'autre : transformer une plante envahissante en compost |
L’Initiative D’un fleuve � l’autre est un programme de protection et d’�ducation environnementale sur la gestion des ressources du fleuve Niger au Niger et au Mali.
Initi�e en 1999, cette Initiative regroupe les ONG �cole Instrument de Paix-Niger, OGES au Mali, l’Union Saint-Laurent Grands Lacs, Canada ainsi que la firme �co Industrielle, Canada. Elle utilise la probl�matique de la prolif�ration des plantes aquatiques envahissantes comme facteur dynamique d’�ducation environnementale, de changement social et de cr�ation de projets socio �conomiques.
La prolif�ration des plantes aquatiques envahissantes, en particulier la jacinthe d’eau, cause des d�g�ts environnementaux et �conomiques consid�rables dans ces pays du Sahel. Introduites dans le fleuve Niger depuis la fin des ann�es 80, ces plantes envahissent les rizi�res, restreignent la navigation et la p�che et bloquent les turbines des installations hydro�lectriques. Elles �puisent de fa�on s�rieuse la biodiversit� en affectant la chimie de l’eau et les stocks de poissons.
Gr�ce � une approche int�gr�e et participative, l’Initiative a d�velopp� des activit�s d’utilisation et de transformation de ces plantes : compostage, briquettes, papiers, produits d’artisanat, savon et filtration de l’eau. L’Initiative touche � tous les aspects du d�veloppement local : sant�, �conomie, protection de l’environnement et met une emphase particuli�re sur l’�ducation formelle et informelle. L’EIP-Niger travaille �troitement avec les �coles des communaut�s b�n�ficiaires. � travers l’Initiative, elle a d�velopp� un programme et un guide en �ducation Environnementale, valid� par le Minist�re de l’�ducation. Ce guide est maintenant utilis� un peu partout au Niger et sert de base au prolongement de l’Initiative au Mali.
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Les formations originales de la rentr�e |
Canada et France
Comme chaque ann�e, l'Association Objectif Sciences vous propose des formations scientifiques originales qui vous permettront de d�couvrir ou d'approfondir vos connaissances dans l'un des domaines suivant :
Du 8 au 10 octobre 2008 (France) :
- Les ressources min�ralogiques,
- L’�cosyst�me montagnard,
- L'arch�ologie : Culture & M�thodes,
- L'astronomie: Technique et Concepts
Du 21 au 22 octobre 2008 (Qu�bec) :
- Approche du Comportement Animal, D�tection et Suivi des Mammif�res Terrestres
Du 29 au 30 octobre 2008 (Qu�bec) :
- Astronomie Techniques et concepts
Vous trouverez sur le lien plus de renseignements sur chacune des formations propos�e:
Informations compl�mentaires et r�servations :
pour les formations au Qu�bec,
�crire � [email protected]
ou par t�l�phone au +1 (418) 374-2603
Pour les formations en France,
�crire � [email protected]
ou par t�l�phone au +33 4 73 95 83 77
(04 73 95 83 77 depuis la France)
Petite Annonce :
L'Association est � la recherche de traducteurs b�n�voles en Inupiak, Maori, Russe, Espagnol, Italien, Allemand, Anglais, Chinois et Japonais. Les personnes int�ress�es � nous aider peuvent nous contacter sur l'adresse [email protected]. |
Formation � distance en ERE |
International Programme court d’�tudes sup�rieures en �ducation relative � l’environnement sur campus et � distance Nouvelle cohorte – Janvier 2009
Ce programme de formation professionnelle, qui s'offre sur le campus de l'Universit� du Qu�bec � Montr�al de m�me qu'� distance (de quelque pays que ce soit), vise le d�veloppement de comp�tences en mati�re d’�ducation et de formation relatives � l’environnement dans les milieux d’intervention formels et non formels : � l’�cole, au coll�ge, en milieu communautaire, en entreprise, dans les municipalit�s, les mus�es, les centres d’interpr�tation, les projets de coop�ration internationale, etc.
Ce programme comporte trois cours (1 an, � temps partiel) et m�ne � une Attestation d’�tudes sup�rieures en �ducation relative � l’environnement. Les cours du programme sont �galement offerts aux �tudiants de ma�trise et de doctorat en sciences de l’environnement, en �ducation et autres disciplines de l’UQAM ayant trait aux questions socio-�cologiques. Les activit�s du programme d�butent la semaine du 5 janvier 2009. Les demandes d’admission devraient nous parvenir d'ici d�cembre.
Pour plus d'information :
Francine Panneton, Coordonnatrice du programme
Chaire de recherche du Canada en �ducation relative � l'environnement
Courriel : [email protected]
Site Internet : http://www.unites.uqam.ca/ERE-UQAM/ProgERE-dist.html
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Un membre du C.A. de l’OI Plan�t’ERE est admis au programme de
doctorat en �ducation � l’UQ�M (Qu�bec - Canada) |
Canada
L’ex�cutif de l’OI Plan�t’ERE a appris avec beaucoup d’int�r�t l’admission � l’Universit� du Qu�bec � Montr�al (UQ�M) de Mamadou Bhoye Bah, membre du Conseil d'administration (C.A.) de Plan�t’ERE, au programme de doctorat en �ducation sous la direction de Madame Lucie Sauv�, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en �ducation relative � l’environnement.
Son projet de th�se porte sur:
� �ducation relative � l’environnement en milieu universitaire. Repr�sentations sociales et apprentissages par probl�mes. Des exp�riences guin�ennes et qu�b�coises � partager �.
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Terre des jeunes Gona�ves, inond� par les ouragans, appelle � L'AIDE ! |
Gona�ves / Ha�ti
C'est dans un cri de d�tresse que le pr�sident de l'organisme Terre des jeunes Gona�ves (Augustin Dieuseul - alias Jo�l) a envoy� les courriels suivants au pr�sident de l'organisme international bas� � Montr�al, Canada. Nous vous les reproduisons (corrig�s en fran�ais international) � titre de t�moignage et d'appel � l'aide � tous les organismes environnementaux francophones.
8 septembre 2008 � Malgr� le fait que notre bureau de TERRE DES JEUNES GONAIVES se trouve l�g�rement en altitude, nous avons tout de m�me perdu tous les documents et le materiel que nous avons achet� et collect� pendant quatre ans.
Tous les dons recueillis d'ici la fin octobre par TdJ iront � Terre des jeunes Gona�ves. Faire un don (colonne de gauche).
(Note de l'�diteur : M. Robert Litzler avait �crit un texte d'opinion dans le bulletin de l'AQPERE, en sptembre 2004, suite � quatre ouragans survenus en six semaines sur Ha�ti. L'histoire se r�p�te. � lire avec le recu dans la section OPINION ).
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Offre d'emploi |
Cliquez sur le lien pour t�l�charger l'offre :
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Notre part de responsabilit� dans la catastrophe des Gona�ves |
La catastrophe des Gona�ves, en Ha�ti, nous d�montre ce qui nous attend avec les changements climatiques. On y voit aussi l'ent�tement humain � r�parer les d�g�ts plut�t qu'� les pr�venir. Quels sont les gestes concrets qui ont�t� pos�s aux Gona�ves depuis 2004 pour pr�venir les d�sastres ? Certes, les communications ont permis � la population de se r�fugier avant que la temp�te arrive, contrairement � 2004. Mais combien d'arbres ont �t� plant�s, combien de maisons d�plac�es ? Les Gona�ves doivent-elles d�m�nager ?
Nous reproduisons ici pour vous un texte r�dig� par Robert Litzler en 2004 � la suite d'intemp�ries semblables qui avaient fait plus de 3000 morts, ensevelis sous des coul�es de boues. Voyez comme l'histoire se r�p�te, plusieurs d�c�s en moins.
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Notre part de responsabilit� dans la catastrophe des Gona�ves
par Robert Litzler (2004)
La catastrophe survenue aux Gona�ves nous interpelle tous car, lorsque nous r�fl�chissons bien, chacun de nous porte une part de responsabilit� dans le destin tragique qui a frapp� les citoyens de cette r�gion.
Sans doute sommes nous fiers des gestes spontan�s de g�n�rosit� du peuple qu�b�cois et de tous ceux qui, � travers le monde, sont intervenus pour apporter un peu de soulagement � cette souffrance humaine. Mais il s'agit encore une fois d'une r�action en aval, une r�ponse � une situation que trop de gens consid�rent encore comme une fatalit�, un �v�nement contre lequel on ne peut rien. Et pourtant...
Certains nous ont fait croire que les ouragans � r�p�tition constituent un ph�nom�ne cyclique. Soit, il n'emp�che que jamais encore dans l'histoire r�pertori�e de l'humanit� on a connu quatre �v�nements de ce genre en moins de six semaines. Il est maintenant reconnu et admis par la grande majorit� des scientifiques que c'est l'activit� humaine qui est responsable du r�chauffement climatique et se trouve � l'origine des perturbations m�t�orologiques majeures.
Ce qui a pr�cipit� dans la mort des centaines de Ha�tiens ce n'est pas tant la pluie, mais les torrents de boues qui ont submerg� et suffoqu� ceux qui n'ont pas eu le temps ou la force de leur �chapper. Mais ici encore n'est-ce pas � l'intervention de l'homme - arrachant arbustes et arbres pour construire une demeure d�cente ou cuire les aliments pour nourrir les siens - qu'il faut attribuer la triste situation que ce peuple est en train de vivre ? L'arbre n'est-il pas le salut de l'homme en pareille circonstance ?
Il n‘y a pas de doute que le d�boisement de ce pays, qui �tait jadis la perle des Antilles, est un des grands responsables de ce qui vient d'arriver � cette r�gion et qui menace un grand nombre d'autres pays � travers le monde. Mais la pauvret� extr�me du peuple ha�tien a pouss� les plus d�munis, et ils sont tellement nombreux, � la d�forestation de leur pays. Celui-ci d�pourvu de ce couvert v�g�tal, les pr�cipitations arrachent la terre et les coul�es de boue entra�nent la mort sur leur trajet.
L� o� nous portons tous la responsabilit� de ce drame et de ceux qui malheureusement vont suivre, c'est dans notre tendance � la surconsommation qui conduit la grande majorit� des citoyens des pays les plus industrialis�s � produire la plus grande partie des gaz � effet de serre. L 'histoire nous apprend que ce sont les autres qui en subissent le plus souvent les plus graves cons�quences.
Apprendrons nous enfin � tirer les le�ons de ce qui vient de se produire ?
Robert Litzler |
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R�daction et production
Pr�sent�es par ordre alphab�tique,
les personnes suivantes ont collabor� au
pr�sent num�ro du bulletin Plan�t’ERE.net
Adam Abakar Ayaye
Pr�sident section Association Jeunesse anticlivage de MAO - Tchad
Antoine Horellou
Responsable du d�veloppement, Association Vo�te nubienne - Niger
Augustin Dieuseul
Terre des jeunes - Gona�ves
Brigitte Blais
Communications Terre-�-Terre, Canada
Dieudonn� Xavier ATEBA
CEECAM Cameroun
Drissa Compaore,
president de la commission jeunesse
OI Plan�t'ERE (Burkina Faso)
�liane Houle
Congr�s mondial d'�ducation relative �l'environnement (5WEEC)
Jacqueline Romano-Toramanian, conseill�re principale du C.A. de l'AQPERE
Latifa Remki
Directrice Centrale au Minist�re de l’Education Nationale – Alg�rie
Mamadou Bhoye Bah
Membre du Conseil d'administration (C.A.) de Plan�t’ERE
Michel Ricard
Comit� Fran�ais de la d�cennie des Nations Unies de l'�ducation au d�veloppement durable
Nahimana Gu�rin
Professeur Assistant Universit� de MWARD
Collectif pour la promotion des Associations des Jeunes (CPAJ) - Burundi
Pascal Labont�
Technicien en loisirs (environnement) Coll�ge Ahuntsic - Canada
Robert Litzler
Membre de l'ex�cutif de Plan�t'ERE et pr�sident de l'AQPERE
Salifou Assane Seiny
Coordonnateur national - EIP-Niger
Sylvie Trudel
Coordonnatrice internationale - USGL Canada-Niger
Organismes collaborateurs pour ce num�ro :
Association Objectif Sciences
Institut de Formation Transdisciplinaire en �ducation relative � l'Environnement (If'tere)
OCDE
R�seau ID�e
R�seau Sortir du nucl�aire |
Copyright : PLAN�T’ERE f�vrier 2006
R�alisation
Robert Litzler de Plan�t’ERE
et Brigitte Blais de
Communications Terre-�-Terre
Correction
Robert Litzler de Plan�t’ERE
et Jacqueline Romano-Toramanian, conseill�re principale du C.A. de l'AQPERE
Webmestre et envoi courriel
Brigitte Blais de
Communications Terre-�-Terre
Plan�t’ERE
a/s Association qu�b�coise pour
La promotion de l’�ducation
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