Volume 5, no.4, ÉTÉ 2011
SOMMAIRE
ÉDITORIAL

Planèt’ERE.net atteint le cap du 20e numéro!

Par Robert Litzler, Canada

Robert Litzler
Trésorier
Planèt'ERE

Même si ce n’est pas un anniversaire, la mise en ligne de ce 20e numéro du bulletin mérite d’être soulignée. À cette occasion, l’équipe de rédaction connaît quelques changements. La nouvelle équipe s’est efforcée de présenter un contenu qui continue de parler aux membres du Réseau Planèt’ERE. Vous y trouverez donc, à côté des contributions des auteurs habituels, de nouvelles capsules en provenance, entre autres, du Sénégal, du Rwanda, du Tchad, de la Mauritanie, de la Tunisie et de la Côte d’Ivoire.

Le Réseau Idée nous propose, ce trimestre, un dossier sur l’éducation aux catastrophes naturelles, un sujet qui doit retenir particulièrement notre attention en cette année de phénomènes météorologiques extrêmes particulièrement abondants.

Avec le 1er camp écologique des jeunes du Cameroun, nous pouvons constater l’intérêt marqué des élèves de l’enseignement de base pour l’environnement. Cela fait honneur au Cameroun, pays africain francophone qui compte le plus grand nombre d’écoles dans le Réseau des Écoles Planèt’ERE et qui accueillera le 16e colloque du SIFÉE en septembre prochain.

La tournée camerounaise du Président de Planèt’ERE a donné naissance à plusieurs partenariats intéressants pour l'organisation. Une des retombée de cette tournée est la tenue d’un stage de vacances par l’ONG Volontariat pour l'environnement du Cameroun. L’entente conclue avec Inspired Génération pilotée par le Consortium-Évcolution constitue également un partenariat qui pourrait s’avérer prometteur dans le développement futur de Planèt’ERE.

Ce numéro nous donne aussi l’occasion de saluer le trophée international remporté par la Voûte Nubienne, cette écoconstruction, chef d’œuvre de mode d’hébergement  particulièrement adapté aux pays africains.  

Enfin, Planèt’ERE.net de l’été 2011 nous plonge dans les préparatifs du Sommet de la jeunesse africaine qui aura lieu en 2012 en Mauritanie.

À tous les lecteurs du bulletin Planèt’ERE.net, nous souhaitons un bel été 2011.

Robert Litzler
Au nom du comité de rédaction

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STRUCTURES PLANÈT'ERE

Du nouveau dans le comité de rédaction du bulletin Planèt’ERE.net

Brigitte Blais, rédactrice en chef du bulletin Planèt’ERE.net a annoncé son départ après avoir brillamment assumé ce rôle depuis la sortie du bulletin du 21 décembre 2006. Tous les membres du comité de rédaction la remercient chaleureusement pour la grande qualité qu’elle a su apporter à ce lien de communication qui rejoint quatre fois par année les membres du Réseau Planèt’ERE.

Nous remercions également Judith Jacques qui a secondé Brigitte pour les derniers numéros du bulletin. Planèt’ERE.net portera désormais la signature d’Emmanuel Rondia, réalisateur très apprécié du bulletin Int’ERE.net de l’AQPERE, Emmanuel a accepté de relever le défi. Il sera aidé de Robert Litzler pour la sollicitation de nouvelles auprès des membres du Réseau Planèt’ERE, de Pauline Côté et de Jacqueline Romano-Toramanian qui continueront de mettre leurs talents de révision linguistique au service de la correction des textes et d’Abdelaziz Maqboul qui sera responsable de l’envoi du bulletin et de la mise à jour du site Internet de Planèt’ERE.

Un nouveau venu, Médard Kouatchou, s’est joint à l’équipe pour cette 20e édition de la publication. Nous l’accueillons avec plaisir. Il a également été convenu que tous les membres du comité seront à l'affut pour détecter des nouvelles concernant l’éducation à l’environnement et au développement durable qui auraient leur place dans le bulletin.

Le comité de rédaction du Bulletin Planèt’ERE.net


Nouvelles de la tournée camerounaise du Président de l’OI Planèt’ERE durant les trois derniers mois

Par Dieudonné Xavier Ateba, Cameroun

Dieudonné Xavier Ateba
Président
Planèt'ERE

La présence du Président de l’ONG internationale Planèt’ERE au Cameroun ces trois derniers mois a permis de la faire connaître et de recueillir les attentes des différents groupes d’acteurs à des échelons différents. En dehors des échanges permanents entre le président du Planèt’ERE International (M. Dieudonné Xavier Ateba) et celui qui a été désigné président du Planèt’ERE-Cameroun (M. Théophile Olomo), une première rencontre a eu lieu au début du mois de mars avec le comité directeur national. C’est au terme de cette rencontre qu’a été élaboré un calendrier des visites de terrain.

Le 25 mars, nos deux présidents ont rencontré l’Ambassadeur de France au Cameroun. Aux termes des échanges, ce dernier nous a assurés de toute sa disponibilité pour apporter son soutien à l’épanouissement de Planèt’ERE en particulier sur le plan de la coopération internationale. Les actions de formation au niveau universitaire et de la formation professionnelle restent pour lui préoccupantes au niveau national. Malgré les moyens limités, il a recommandé des négociations avec le service de la coopération et d’action culturelle en vue d’envisager des actions concrètes.

Le club environnement et le personnel du Lycée d'Endom en compagnie du Président de Planèt'ERE

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Planèt’ERE conclut une entente de partenariat avec le Consortium Évolution

Étant donnée la vocation internationale de Planet’ERE, la direction générale du Consortium Évolution a récemment manifesté le désir d’établir les bases d’un partenariat avec l'ONG dans le cadre de son programme international « Inspired Generations ».

Une des lacunes de ce programme est qu’il repose sur la dynamisation d’une structure régionale existante qui n’est pas présente partout à travers le monde. En effet, les Centres d’expertise régionaux (CER) mis en place par l’Université des Nations Unies (UNU), sont implantés dans 86 régions à travers le monde et l’Afrique représente un continent où il n’y a que très peu de CER. L’ONG Planèt’ERE, étant présente dans beaucoup de pays africains, constitue pour le Consortium-Évolution une opportunité de rejoindre ces populations dans le cadre du programme « Inspired Generations ».

La proposition de partenariat avec le Consortium-Évolution a été présentée aux membres de l’exécutif de Planèt’ERE qui, après en avoir pris connaissance, ont estimé que ce partenariat donnerait aux comités Planèt’ERE nationaux une excellente occasion de se développer. Le président de Planèt’ERE, Dieudonné Xavier Ateba, a donc fait parvenir à Stéphane Racine, directeur du Consortium-Évolution, une lettre d’entente de partenariat.

Dans les prochaines semaines, une stratégie de fonctionnement de ce partenariat sera élaborée, en prenant le Cameroun comme pays pilote pour la mise en place de projets concrets. C’est en effet dans ce pays que les avancées du comité Planèt'ERE national sont les plus abouties et que des contacts avec les universités ont déjà été établis dans le cadre du forum Planèt’ERE 4.

Pour prendre connaissance du programme « Inspired Generations », consultez le fichier ci-joint.

Pour en savoir plus
Site Internet du Consortium Évolution


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ÉCOLES PLANÈT'ERE

Un premier camp écologique des jeunes du Réseau des écoles Planèt’ERE-Cameroun

Par Marc Richepin Mandeng, Cameroun

Marc Mandeng
ASFE

Du 30 mars au 2 avril 2011, Marc Richepin Mandeng, coordonnateur du REP-Cameroun et président de l’Association pour la solidarité des forestiers et environnementalistes (ASFE) a réuni dans la commune de Mbalmayo à 50 km de la capitale Yaoundé, 150 jeunes de huit écoles primaires et secondaires du Cameroun sur le thème :

« Jeunes, agissons en faveur du développement par la promotion de l’ERE dans nos différents milieux de vie immédiats et particulièrement dans nos écoles. »

Ce premier CEJ du REP-Cameroun avait pour objectif de permettre aux jeunes de différentes écoles d’échanger entre eux et de faire la connaissance du CIFOR (Centre international de recherche sur les forêts) et de l’AMADUR, une ONG vouée à la problématique de l’eau, tous les deux invités comme organismes formateurs pour enrichir les jeunes de connaissances et de savoir-faire pour les préparer à devenir de meilleurs écocitoyens.

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COLLECTIFS NATIONAUX

Bilan positif de la cérémonie de baptême des bébés gorilles (Kwita izina) 2010

Par Jean Bosco Runyota, Rwanda

Jean Bosco Runyota

La promotion du droit des animaux qui génère de l'énergie solaire pour les écoliers du village Rubaya et 85 000 $ pour la protection des gorilles

La cérémonie de baptême des bébés gorilles (Kwita izina) est un événement unique qui a lieu au Rwanda chaque année pour baptiser les bébés gorilles nés dans le Parc national des volcans dans l’année. Cette cérémonie a été introduite en 2005, dans un but d’éducation à l’environnement pour sensibiliser le public à la conservation des gorilles de montagne menacés d’extinction. Pour la première fois, la communauté mondiale a participé à l'événement, avec plus de 800 personnes qui ont voté en ligne pour un nom de gorille dans la catégorie « People's Choice ».

Les personnes jouent le rôle de bébés gorilles demandant le droit d’avoir un nom (Crédit : RBD)

Cette célébration a été vibrante avec la présence d’une star d'Hollywood, d’écologistes, d’entreprises et d’au moins 30 000 personnes. Au cours de cette cérémonie traditionnelle de baptême de bébés gorilles « Kwita Izina », très attendue, les choix populaires de cette année Zoya et Waka Waka, qui ont  été désignés en ligne par plus de 800 personnes du monde entier, ont été annoncés par l'acteur nominé aux Oscars, Don Cheadle. La star hollywoodienne a assisté à la cérémonie de baptême à côté du Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).

Le Directeur exécutif du PNUE a déclaré : « le Rwanda est une nation pionnière dans la croissance économique verte, il y a ici un véritable engagement politique en faveur d’un modèle de développement plus propre, mais en plus nous avons uni nos forces avec tout une série de partenaires pour contribuer à la conservation des gorilles et fournir des lampes solaires à des centaines de villageois et d’écoliers rwandais ».

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L’éducation relative à l’environnement au Tchad

Par Mbaindiguim Nasson, Tchad

Mbaindiguim Nasson
Ministère de l’Environnement et des Ressources Halieutiques

La Direction de l’Éducation Environnementale, faut-il le rappeler, est une structure technique du Ministère de l'Environnement et des Ressources Halieutiques. Elle a pour principale mission de conscientiser la population sur diverses pratiques ayant des effets néfastes sur l'Environnement. Le pari de la Division de l’Éducation Environnementale est de placer l'Homme au centre de tous les dispositifs de protection de l'Environnement à travers la communication environnementale, la sensibilisation, la formation et l’éducation. Ce pari est à moitié gagné pour l'instant car l’éducation relative à l'environnement suit son bonhomme de chemin.

En effet, l'interdiction d’utiliser des emballages en plastique par l’État tchadien est un succès. Aujourd'hui, de plus en plus de ménages préfèrent se tourner vers des paniers biodégradables. La conscience écologique est perceptible au niveau des établissements scolaires. La moitié des établissements scolaires de la capitale disposent d'un club écologique. La division de l’éducation ne cesse d'apporter l'appui technique à ces clubs. Mais tous ne tendent pas au vert.

Malheureusement, en dépit de multiples textes et lois mis en place et des nombreuses campagnes de sensibilisation pour la protection de l'Environnement, des pratiques contraires à ces lois se perpétuent, souvent marquées par des coupes abusives et inopportunes des arbres et une recrudescence du braconnage dans certaines régions du Pays. Récemment la Brigade Nationale Mixte de Protection de l'Environnement a arrêté un groupe de braconniers, ces derniers empoisonnant des ânes avec un produit chimique. Lorsque les ânes meurent, les vautours viennent manger les cadavres. Les vautours meurent à leur tour et les braconniers leur coupent la tête pour les amener au Nigeria pour des fins qu’on ignore. Une fois de plus, l’éducation relative à l'environnement n'est pas au vert au Tchad, car dit-on « les habitudes ont la peau dure ».

Pour en savoir plus
Contactez Mbaindiguim NASSON, Chargé des communications et des relations avec les médias
Direction de l’Éducation Environnementale et du Développement durable
Ministère de l’Environnement et des Ressources Halieutiques par courriel



Démarrage des travaux de la commission technique préparant la conférence de la jeunesse africaine

Par Mohamed Lemine, Mauritanie

Mohamed Lemine
Agissons pour un développement durable

Les travaux de la commission technique préparant la conférence de la jeunesse africaine prévue à Nouakchott au cours de l'année 2011 ont débuté vendredi à l'hôtel « Wissal » à Nouakchott. La rencontre est organisée par le ministère de la culture, de la jeunesse et des sports en collaboration avec l'association des jeunes  Agissons pour un développement durable.

La rencontre vise à renforcer et à appuyer les efforts de nature à promouvoir l'échange et le dialogue entre jeunes  Africains pour concevoir une vision globale permettant aux peuples de la région de relever les défis présents et futurs.

Dans un mot prononcé pour la circonstance, M. Sidi Mohamed Ould Mohamed Taleb, directeur de la promotion de la jeunesse au ministère de la culture, de la jeunesse et des sports a insisté sur l'importance de cette réunion technique préparatoire. Il a ajouté que les objectifs de la conférence de la jeunesse africaine qui se tiendra à Nouakchott concrétise l'intérêt particulier qu'accorde le Président de la République, M. Mohamed Ould Abdel Aziz pour la promotion des jeunes et leur éducation de manière saine. Le directeur a, en outre, indiqué que cet intérêt s'est matérialisé à travers la tenue en 2009 du forum national des jeunes et les états généraux des sports en 2010 ainsi qu'à travers l'adoption, récemment, de la politique nationale de la jeunesse et des sports et les mécanismes de son exécution.

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L’ERE en Tunisie : Le résultat d’une coopération qui porte ses fruits

Par Tarek Nefzi, Tunisie

Tarek Nefzi
Bécasse Écologie

Avec les prémices des vents de liberté et de démocratie qui soufflent depuis le 14 janvier 2011, sur la Tunisie, une multitude de protestations populaires environnementales relayées en justice voient le jour. C’est le cas du centre de traitement de déchets dangereux sans enquête publique, de la pollution chimique de la ville de Gabes, etc. Toutes ces actions dévoilent outre l’appel au droit à la dignité, au travail, à la citoyenneté, celle à la protection de l’environnement et au développement durable et équitable entre les régions et entre les générations. C’est un droit fondamental, dans la nouvelle constitution de la deuxième république tunisienne : « l’Éco-constitution tunisienne ».

Ceci n’est nul autre que le fruit tant attendu d’une éducation relative à l’environnement qui commence à s’épanouir dans un climat favorable de liberté et de démocratie. Cette ERE a commencé depuis les années 90 par un programme cadre d’ERE pour l’introduction de l’ERE dans les programmes scolaires des matières porteuses et la mise en place des clubs d’ERE dans les  5 000 établissements scolaires. C'était les jalons d’une stratégie de développement de l’ERE mise en œuvre en Tunisie avec le soutien du ministère de l’environnement québécois, le PNUD et l’UNESCO.

Quelques années plus tard…, se développe aujourd’hui en Tunisie un « enviromobile ». C’est un bus d’ERE traitant des enjeux de l’environnement et du développement durable en Tunisie. Circulant d’une école à l’autre, il vient consolider les projets d’ERE réalisés par les  élèves avec l’encadrement des ONGs régionales de l’environnement. Ce projet se réalise avec l’assistance de la GIZ et la coopération espagnole en Tunisie.

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Journée Mondiale de l’Environnement : Au Cameroun, les femmes sont aussi capables de préserver notre environnement

Par Jeanette Benga, Cameroun

Jeanette Benga
GIC-VOPID

Mme BENGA une dynamique femme de la région du Sud Ouest démontre ici, à travers son groupe d’initiative commune des Volontaires Pour la création et la promotion des initiatives de développement au Cameroun (GIC-VOPID) et de ses activités à l’occasion de cet important évènement mondial, combien de fois la femme peut s’impliquer et être à la hauteur des grands défis qui marquent le monde aujourd’hui.

Créé en septembre 2006, le GIC – VOPID a pour population cible les femmes et les enfants. Son champ d’intervention porte sur la protection de l’environnement, l’éducation des femmes et des enfants, la lutte contre la pauvreté et bien d’autres aspects comme l’encadrement des orphelins. Ses actions sont menées avec l’appréciation des autorités et les partenaires locaux. Telle en est le cas du 5 juin 2011. La grande difficulté de notre groupe est de trouver des partenaires qui acceptent de nous soutenir pour les trois prochaines années.

De gauche à droite : séance de campagne d’hygiène et salubrité, séance de plantation d’arbres avec les autorités et session de formation des femmes au milieu

Pour toute information complémentaire, contactez Jeannette Benga au (237) 333-22891 ou par courriel : [email protected]


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FORMATIONS EN ERE

Le bois d’école pour mettre en œuvre l’éducation environnementale

Par Altine Traore, Sénégal

Altine Traore
Ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature

La Cellule d’Éducation et de Formation Environnementales (CEFE), structure nationale du Sénégal chargée de mettre en œuvre la Stratégie Nationale d’Éducation Environnementale poursuit son programme de formation. Avec le Programme Test Bois d’École (PTBE), l’objectif est de mieux sensibiliser le public scolaire sur les questions de l’environnement mais surtout de promouvoir chez les élèves, des comportements nouveaux qui soient favorables à l’environnement.

Mis en place depuis 2003 par les Ministères de l’Environnement et de l’Education, le Programme Test Bois d’Ecole s’articule autour de trois grands volets : la formation des formateurs (inspecteurs de l’éducation nationale, directeurs d’école et enseignants), lesquels vont, à leur tour, former les élèves ; l’appui des écoles  pour du matériel de pépinière (râteau, pelle, brouette, tuyau d’arrosage, sceau, coupe-coupe, etc.) et enfin, la mise en place de bois d’école (vergers, jardins maraichers, reboisement avec des espèces forestières et ornementales) au niveau des écoles maternelles, élémentaires, du moyen et du secondaire par les élèves sous la supervision des formateurs et du service forestier.

Pour cette énième formation, c’est le département de Linguère, situé en pleine zone sylvo-pastorale au Nord Centre du Sénégal qui a accueilli, dans la seconde quinzaine du mois de décembre 2010, l’équipe de la CEFE pour capaciter les enseignants. Toutefois, le choix de cette localité n’est pas fortuit. En effet, cette zone subit, depuis plusieurs décennies, les effets de la sécheresse persistante et une dégradation de son environnement due en grande partie  à des facteurs anthropiques (feux de brousse) et avec, comme corollaires, la raréfaction des ressources en eau, la diminution des productions agricoles et la précarisation des ressources pastorales.

À travers la cible scolaire, la CEFE cherche à promouvoir des comportements nouveaux, favorables à l’environnement ainsi qu’à impulser l’engagement et la responsabilisation des populations.

Pour la centaine d’enseignants ayant pris part à cette session, quatre thèmes majeurs  ont été développés à leur intention. Il s’agit des Techniques d’Intégration de l’EE dans les curricula, les Feux de Brousse, Facteurs de perte de la biodiversité dans la zone Nord et les Techniques de production de plants, de plantation et d’entretien des arbres.

Un contrat d’objectifs a été ficelé avec les enseignants pour assurer un bon suivi des actions à mener au sortir de ce séminaire.

Pour en savoir plus
Site Internet du Ministère de l'Environnement et de la protection de la nature du Sénégal
Contactez Altine Traoré, coordonnatrice de la Cellule d’éducation et de la formation environnementales, par courriel



La voûte nubienne remporte le trophée de l’entreprise sociale

Thomas Granier, co-fondateur & directeur de l'Association « La Voûte Nubienne » (AVN) a reçu le 6 juin dernier à Paris, le Trophée de l'Entreprise Sociale dans la catégorie « International ».

Le quotidien « La Tribune » et ses partenaires ont souhaité récompenser par ce trophée exceptionnel des entrepreneur(e)s qui mettent en pratique des solutions éthiques et innovantes pour affronter des défis sociétaux que ni l’État, ni le marché, ni les entreprises classiques ne savent ni ne peuvent résoudre seuls. Sur les 120 dossiers reçus, la Voûte Nubienne était nominée en catégorie « International ».

Ce prix vient couronner 10 années de succès des équipes de la Voûte Nubienne qui ont pour mission de permettre, en particulier en Afrique sahélienne, l'accès à  une architecture de qualité, pour le plus grand nombre de bénéficiaires, le plus vite possible.

À ce jour, AVN a amorcé le marché de la Voûte Nubienne dans de nombreux villages burkinabés, maliens, sénégalais, zambiens, permettant aux 200 maçons formés, de construire plus de 1300 Voûtes Nubiennes pour leurs clients villageois tout en formant de nouveaux apprentis. Ainsi, sous l'impulsion d'AVN, le marché actuel de la Voûte Nubienne croît en moyenne de 50% par an, diffusant rapidement la solution VN à grande échelle.

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RESSOURCES EN ERE

Pistes pédagogiques pour aborder la catastrophe naturelle et nucléaire au Japon

Par Christophe Dubois, Belgique

En tant qu'enseignant, éducateur ou animateur, il n'est pas toujours aisé d'aborder un sujet comme la catastrophe naturelle et nucléaire japonaise. Aussi, à partir de pistes méthodologiques, le Réseau IDée propose sur son site une sélection d'outils aux approches variées (documents pédagogiques, albums et documentaires jeunesse, documents d'information, DVD, sites Internet...) qui alimenteront la réflexion du professionnel de l'éducation et qui pourront l'aider à construire une activité, un cours, une animation sur ce thème d'actualité. Ces pistes sont divisées en trois chapitres : catastrophes naturelles, énergie, risque technologique/nucléaire.

Pour en savoir plus
Site Internet du Réseau IDée


Lancement du site Éducation au développement durable au primaire

Par Anne Marleix, France

Anne Marleix
Terra Project

Après www.education-developpement-durable.fr, site dédié aux collèges et lycées, Terra Project lance www.EDD-Primaire.fr, un site internet francophone, entièrement gratuit, destiné aux enseignants du primaire et leurs élèves! Réalisé par des enseignants, soutenu par l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME) et riche de plus de 300 ressources pédagogiques (exercices interactifs, schémas, fiches pédagogiques, vidéos, diaporamas sur des thèmes dédiés), EDD Primaire est idéal pour apprendre en classe ou à la maison.

Il s’adresse aux élèves, qui découvrent au fil de thèmes dédiés, des savoirs, des ateliers, des exercices et des médias leur permettant de comprendre les enjeux du développement durable. Par ailleurs, parents et enseignants, une fois inscrits, ont accès aux contenus pédagogiques et corrigés, en accord avec les programmes de l’école primaire.

Le premier thème abordé est celui de l’eau et d’autres viendront compléter le site, tels que : l’alimentation, les déchets ou encore l’énergie. Les élèves peuvent y découvrir les notions importantes et les appliquer  par le biais d’ateliers, d’animations ludiques et interactives. Ils peuvent également travailler sur des exercices en ligne, des fiches imprimées, ou bien encore découvrir les nombreux médias, photos et vidéos illustrant les thématiques.

Les enseignants ainsi que les parents, une fois connectés, ont la possibilité de suivre le programme pédagogique à l’aide des fiches dédiées, de télécharger des expériences et d’accéder aux corrigés des exercices. Ils y trouvent également de nombreuses idées de sorties pédagogiques pour sensibiliser les enfants aux enjeux du développement durable.

Pour en savoir plus
Site Internet EDD-Primaire


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PUBLICATIONS

« Habiter autrement » : Le nouveau numéro de Symbioses, le magazine de l'éducation à l'environnement en Belgique

Par Christophe Dubois, Belgique

Symbioses, le magazine belge de l'éducation à l'environnement, consacre son nouveau dossier aux défis de nos habitations. Habitat durable, habitat groupé ou habitat solidaire,  habitat passif ou auto-bio-construit, habitat nomade ou habitat plume... les adjectifs  s'empilent comme les briques d'un logement qui se veut différent. Ils révèlent tous, en  tout ou en partie, le triple enjeu du « chez soi » de demain : écologique, social, éducatif.  Réflexions, expériences, activité, outils pédagogiques et adresses utiles sont au  rendez-vous de ce nouveau dossier de Symbioses.

Pour en savoir plus 
Site Internet du magazine Symbioses


Pour une éducation au développement durable

Ouvrage de Francine Pellaud, Suisse

Le livre met au jour les spécificités liées à cette éducation bien particulière et décrit les obstacles épistémologiques, didactiques et pédagogiques contre lesquels butent tant les enseignants que les élèves. En proposant une réflexion sur les mécanismes mis en œuvre dans l’appropriation de situations complexes, sur les méthodes pédagogiques favorables à ce type d’apprentissages et sur la manière d’évaluer des sujets qui, de prime abord, semblent hors programmes, il offre des pistes, ouvre des voies.

La réflexion théorique proposée a une visée très pragmatique. Des exemples, tirés de la pratique enseignante, étayent ponctuellement ce discours, en rappelant sans cesse les applications possibles.

Si l’ouvrage s’adresse avant tout aux enseignants, de la maternelle à l’université, les décideurs y trouveront également des idées, des clés de compréhension et des outils théoriques et pratiques pour dépasser les obstacles, qu’ils soient liés à nos manières d’apprendre, à nos habitudes de vie, de penser, ou d’agir.

Pour en savoir plus
Site Internet EDDuquer


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ÉVÉNEMENTS

Le SIFÉE, très actif cet été au Cameroun

Par Karim Samoura, Cameroun

Karim Samoura
SIFÉE

Le Secrétariat international francophone en évaluation environnementale (SIFÉE) est une ONG internationale à but non lucratif, dont le siège social est établi à Montréal. Fruits d’efforts continus de divers praticiens actifs dans le domaine de l’évaluation environnementale, le SIFÉE est aujourd’hui la seule plate-forme, dans tout l’espace francophone, à favoriser les échanges d’expériences et d’expertises entre plus de 2000 praticiens et  à développer des outils les plus adaptés et contextualisés pour la communauté épistémique.

Les activités phares qui contribuent à l’animation du notre réseau d’experts du SIFÉE sont, entre autres, un colloque international annuel, une École d’été en EE, des ateliers spécialisés, des documents pédagogiques et des actes de colloques.

Les prochains événements du SIFÉE :

L’École d’été de Douala (Cameroun) 2011
Du 05 au 10 septembre : « Évaluation de la durabilité du développement urbain et industriel », outil d’analyse de l’empreinte écologique et des impacts sociaux et sanitaires

Le 16e Colloque international de Yaoundé (Cameroun) 2011
Du 12 au 15 septembre, sous le thème : « Forêts, énergie et changement climatique et évaluation environnementale : pour une gestion durable, du global au local ».

Le colloque est organisé en partenariat avec :
- l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la francophonie (IEPF)
- le Ministère Camerounais de l’Environnement et de la Protection de la Nature (MINEP)
- le Secrétariat pour l’évaluation environnementale en Afrique Centrale (SÉEAC)
- le Commissariat de Pratiques en Écosanté en Afrique de l’Ouest et du Centre (COPES-AOC)

Pour en savoir plus
Site Internet du SIFÉE


Stage de formation des membres du club Environnement du Lycée mixte d'Endom et des élèves de l'École des eaux et forêts de Mbalmayo
Du 01 au 30 juillet 2011 - Yaoundé (Cameroun)

Par Dieudonné Xavier Ateba, Cameroun

Dieudonné Xavier Ateba
Président
Planèt'ERE

Suite à la visite du Président de l’Organisation internationale Planèt’ERE du 16 au 17 mai 2011, respectivement à l’École des eaux et forêts (ENEF) de Mbalmayo et au Lycée mixte d’Endom, il a été convenu d’organiser une session de formation d’un mois pour les membres du club environnement du lycée d’Endom d’une part et un stage monographique pour les élèves volontaires de l’ENEF.

Ce stage se déroulera au sein du site écotouristique de l’ONG Volontariat pour l’environnement (VPE) à Yaoundé au siège, sis à Nkozoa. Le dit stage est bénévole, non payant et non rémunéré. Le VPE  assure l’hébergement et la nourriture des participants. Cependant, toute contribution du  participant en matière de restauration  nous sera d’un grand apport.

Sur le plan technique, le participant pourra être initié aux techniques de sylviculture, d’horticulture, d’élevage, de pisciculture, de création de jardin botanique, de forêt de récréation, de gestion et fonctionnement des clubs à caractère environnemental ; il aura aussi l’occasion de s’imprégner aux problématiques environnementales reliées aux changements climatiques.

Ces formations se feront  par des ateliers théoriques et pratiques. Les élèves de l’ENEF quant à eux,  dans le cadre de leur stage monographique, auront à accompagner les jeunes pour la  maîtrise de ces questions et assurer le développement de chacune des activités.

Pour toute information, communiquez avec Catherine Mandie, chef de projet par courriel : [email protected].


6e Congrès mondial d’éducation relative à l’environnement
19 au 23 juillet 2011 - Brisbane (Australie)

Après Montréal, c’est Brisbane qui accueillera le prochain Congrès mondial d’éducation relative à l’environnement. Du 19 au 23 juillet 2011, cet événement réunira une multitude d’acteurs impliqués en éducation relative à l’environnement venus des 4 coins de la planète (chercheurs, enseignants, formateurs, représentants gouvernementaux et municipaux, organismes à but non lucratif et entreprises).

Le Congrès sera l’occasion pour les participants de partager leurs expériences, leurs pratiques et de découvrir de nouvelles approches en éducation relative à l’environnement. Ateliers, conférences en plénières, activités de réseautage se succéderont tout au long de cet événement qui abordera plus particulièrement la thématique des changements climatiques.

Le programme du Congrès est accessible en ligne (en anglais uniquement).

Pour en savoir plus
Site Internet du Congrès mondial d'éducation relative à l'environnement


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OPINIONS

Qu'est-ce qu'on attend pour éduquer?

Par Marina Gruslin, Belgique

Marina Gruslin
CERISE

Vous êtes comme nous sans doute, préoccupés par  la santé environnementale globale?

Une nouvelle souche d’Escherichia coli tueuse vient de faire s’effondrer l’économie maraîchère européenne et montre la fragilité de nos systèmes mondialisés d’approvisionnement et de production, sans qu’on puisse pour l’instant situer avec certitude l’origine et la cause des pathologies. Les légumes, nos aliments de base sont présumés coupables et en attendant, épluchons nos légumes, c’est de toute façon un bon conseil au vu des pesticides qui s’accumulent dans leur peau.

Les risques nucléaires et les guerres qui tuent, la réalité actuelle n'est pas une fiction depuis ces derniers mois et cela avec certitude et sans doute pour de nombreuses années encore malheureusement. D’autres inconnues nous interpellent, comme ce site trouvé par Lenny, stagiaire de la session Cerise 18 : Site Internet. Sachant que les plantes et animaux sont constitués des mêmes composants biochimiques et cellulaires que les humains (ADN, ARN, C, N, O, H...)  et peuvent donc ainsi être nos « sentinelles » et «alertes biologiques» pour les risques sanitaires.

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RECHERCHE

Éducation relative à l’environnement au service de la contraception verte en période de crise armée : le cas ivoirien

Par Kabran Aristide Djane, Côte d'Ivoire

Kabran Aristide Djane
Université de Cocody

Depuis le démarrage de la crise ivoirienne, une forte mobilité de la population est observée à travers le pays avec un pic après la crise post-électorale de novembre 2010. Les femmes et les enfants restent ainsi les plus vulnérables de cette situation. Par ailleurs, à la suite de l’embargo sur les ports d’Abidjan et de San-Pedro, l’importation de médicaments, s'est estompée, mettant alors à mal, le système sanitaire et les différents programmes de planification familiale en cours dans le pays.

Les déplacés internes en Côte d’Ivoire, les femmes en particulier, appauvries par la situation, s’en remettent alors à la médecine traditionnelle, à leur pré-acquis de l’environnement (éducation à l’environnement) surtout dans la contraception en vue d’éviter des grossesses non désirées, dans une période aussi difficile. L’objectif de cette recherche a été d’observer les manifestations de cette méthode de contraception issue de la médecine traditionnelle, basée sur les connaissances de l’environnement, des plantes, chez les femmes déplacées de guerre dans la région d’Aboisso, située proche de la frontière du Ghana.

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COLLABORATEURS

Rédaction et réalisation

Présentées par ordre alphabétique,
les personnes suivantes ont collaboré au
présent numéro du bulletin Planèt’ERE.net

Altine Traore, Sénégal
Anne Marleix, France
Christophe Dubois, Belgique
Dieudonné Xavier Ateba, Cameroun
Jean Bosco Runyota, Rwanda
Jeanette Benga, Cameroun
Kabran Aristide Djane, Côte d'Ivoire
Karim Samoura, Cameroun
Marc Richepin Mandeng, Cameroun
Marina Gruslin, Belgique
Mbaundiguim Nasson, Tchad
Mohamed Lemine, Mauritanie
Robert Litzler, Canada
Tarek Nefzi, Tunisie

Organisations participantes

Agissons pour un développement durable (Mauritanie)
Asssociation pour la solidarité des forestiers et
environnementalistes (Cameroun)
Becasse écologie (Tunisie)
Centre d'éducation relative aux interactions santé
environnement - CERISE (Belgique)
Consortium Évolution (Canada)
Groupe d’initiative commune des Volontaires pour
la création et la promotion des initiatives de
développement (Cameroun)
Ministère de l’Environnement et des Ressources
Halieutiques (Tchad)
Réseau Idée (Belgique)
Secrétariat international francophone en évaluation
environnementale (Cameroun)
Terra Project (France)
Université de Cocody (Côte d'Ivoire)
Volontariat pour l'environnement (Cameroun)


Copyright : PLANÈT’ERE

Réalisation et correction
Pauline Côté - Planèt'ERE
Robert Litzler - Planèt’ERE
Jacqueline Romano-Toramanian
(Québec)
AQPERE et comité des retraités Brundtland, CSQ
Emmanuel Rondia

Webmestre
Emmanuel Rondia
Diffusion courriel
Abdelaziz Maqboul, Planèt'ERE

Planèt’ERE
a/s Association québécoise pour
La promotion de l’éducation
relative à l’environnement
(AQPERE)
Collège de Rosemont
6400, 16e Avenue Montréal,
H1X 259 Québec
Canada
Téléphone : 514-376-1065
Télécopieur : 514-376-1905
E-mail : [email protected]

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Envoyez-nous vos articles et capsules avant le 1er septembre 2011
à [email protected] et [email protected]
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