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Volume 6, no.3, Printemps 2012
SOMMAIRE
�DITORIAL

Le forum Plan�t’ERE 5 se tiendra au Maroc en 2013

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Dieudonn� Xavier Ateba
Pr�sident de l’ONG Plan�t’ERE

C’est un tr�s grand plaisir pour l’ex�cutif de l’ONG internationale francophone Plan�t’ERE d’annoncer � tous les membres du R�seau Plan�t’ERE et des lecteurs de son bulletin Plan�t’ERE.net du printemps la tenue de son prochain forum Plan�t’ERE.

C’est sous le th�me � PARTAGE, SYNERGIE : LEVIERS POUR� L’�DUCATION � L’�COCITOYENNETE PLAN�TAIRE�� que le forum Plan�t’ERE 5 se d�roulera au Maroc du 3 au 8 juin 2013, pr�c�dant le 7e congr�s mondial d'�ducation relative � l’environnement (10 au 14 juin 2013).

C’est l’Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre (AESVT), pr�sente dans toutes les r�gions du Maroc et tr�s active en �ducation � l’environnement, qui rel�vera le d�fi d’organiser le forum Plan�t’ERE 5. Nous les remercions chaleureusement au nom de tous membres de Plan�t'ERE de la Francophonie et le secr�tariat permanent de Plan�t’ERE, dans la mesure de ses moyens, s’engage � leur fournir toute l’assistance dont ils pourront avoir besoin.

Comme tous les forums Plan�t’ERE, celui du Maroc se d�roulera en deux phases�: une phase r�gionale compos�e de dix forums r�gionaux dans des villes diff�rentes et une phase nationale qui aura lieu � Marrakech o� se tiendra par la suite la 7e conf�rence mondiale d’�ducation relative � l’Environnement.

Dans ce bulletin, vous pourrez prendre connaissance de l’Agenda g�n�ral du forum et de l’�ch�ancier des travaux. �Par la suite, le site web du forum et le bulletin sp�cial Plan�t’ERE5.net donneront toutes les informations pertinentes � ceux qui souhaiteront participer au forum. Nous les esp�rons �videmment nombreux.

Le 5e forum Plan�t’ERE, un anniversaire qui marque et qui se f�te.

Dieudonn� Xavier Ateba
Pr�sident de l’ONG Plan�t’ERE

Pour en savoir plus, nous vous invitons � consulter le document Plan�t'ERE 5 : un avant go�t qui pr�sente
les �l�ments principaux de l'organisation de l'�v�nement.

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R�SEAU DES �COLES PLAN�T'ERE

Les actions environnementales du Complexe scolaire Kisolokele Lukelo

Par R�my Muke Potopoto, R�publique d�mocratique du Congo

R�my Muke Potopoto
Complexe Scolaire Kisolokele Lukelo

La Direction du Complexe scolaire Kisolokele Lukelo a mis en place un programme d’�ducation relative � l’environnement. Celui-ci consiste � sensibiliser les �l�ves sur les probl�mes environnementaux auxquels l’humanit� est actuellement confront�e. Cela se fait, deux fois par semaine, les moments fix�s par la direction de l’�cole pour s’adresser � l’ensemble des �l�ves, g�n�ralement au d�but et � la fin de la semaine.

En dehors de ces 2 moments indiqu�s, il est pr�vu au programme scolaire, un cours, intitul�, ��l’�tude du milieu��, o� les probl�mes environnementaux sont enseign�s. Ici, l’accent est particuli�rement mis sur l’environnement imm�diat et les probl�mes li�s au changement climatique avec toutes ses implications et ses cons�quences. � l’occasion, un expert du domaine est invit� pour expliquer en profondeur aux �l�ves, enseignants et personnel de direction, les sp�cificit�s sur l’environnement.

Au niveau de l’�cole, les installations sanitaires ont �t� modernis�es, la propret� des infrastructures scolaires est de rigueur, la peinture est r�guli�rement renouvel�e et les fleurs sont plant�es. L’impact de vivre dans un environnement sain est le cheval de bataille de l’�cole. Quelques familles des �l�ves ont modifi� leur approche sur le concept environnement suite � l’influence de leurs enfants qui fr�quentent le C.S. Kisolokele.

Pour le renforcement de notre action autour des voisins imm�diats de l’�cole, la documentation sur l’environnement fait d�faut. C’est vraiment un handicap pour �tre encore comp�titif sur terrain. Compte tenu de son importance, l’environnement est un sujet qui ne laisse personne indiff�rente. Il y a de quoi � vouloir s’y investir avec votre collaboration.

Pour en savoir plus
R�my Muke Potopoto
Directeur
Complexe Scolaire Kisolokele Lukelo
Courriel

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Un bosquet � l'�cole Ziniar� C

Par No�lie Kambou-Yameogo, Burkina Faso

No�lie Kambou-Yameogo
Responsable du jumelage pour l'�cole Ziniar� C

L'�cole Ziniar� C a �t� cr��e en 1989. Elle a d�but� avec trois classes de 36 �l�ves et compte aujourd’hui six classes avec un effectif de 560 �l�ves. L'�cole est la�que et sept enseignants prennent en charge les �l�ves. L'�cole rel�ve de la circonscription d'�ducation de base de Ziniar� de la province de l'Oubritenga. Nous menons des activit�s p�dagogiques, culturelles, sportives et environnementales en collaboration avec les structures intervenant � l'�cole, � savoir, l'association des parents d'�l�ves (PAPE), l’association des m�res �ducatrices (AME) et le comit� de gestion des �coles (COGES). Ces partenaires soutiennent l'�cole sur tous les plans et sont elles-m�mes soutenues par la municipalit� pour le renforcement des comp�tences pour une meilleure� gestion des �coles.

Dans le cadre de ses actions de protection de l'environnement, l'�cole entretient un bosquet de 108 arbres, plant�s en 2011, gr�ce au soutien de l'association des forestiers du Burkina. Les �l�ves, organis�s en groupes, entretiennent les arbres. Chaque �l�ve apporte sa gourde d'eau pour l'arrosage. Avec 89 arbres en sant�, on peut dire que la plantation fut un succ�s. L'�cole entretient aussi une fosse fumi�re. Ce fumier sera utilis�, en partie, pour enrichir le champ scolaire au mois de juin prochain, l'autre partie �tant vendue pour l'achat des semences puisque l'�cole compte produire du s�same cette ann�e dans le champ scolaire.

Notre �cole est jumel�e � l'�cole primaire Plein Soleil du Canada depuis 2010 et est membre du R�seau des �coles Plan�t’ERE (REP).

Pour en savoir plus
No�lie Kambou-Yameogo
Responsable du jumelage
Courriel

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COLLECTIFS NATIONAUX

Le projet TECHNOBULLE ou quand des d�chets deviennent des ressources

Par Marie-France Lessard, Canada

Marie-France Lessard
Enseignante
�cole du Tournesol

Dans notre �cole du Tournesol, beaucoup de petits contenants de plastique sont utilis�s par les �l�ves pour les repas et les collations. Plusieurs �l�ves les nettoient et les recyclent, mais un grand nombre prennent le chemin des poubelles. Constatant et d�non�ant ce ph�nom�ne, les 52 �l�ves du troisi�me cycle (10-12ans) et leurs enseignantes, mesdames Marie-France Lessard et Mich�le Mercier ont d�cid� de s'investir en mettant � contribution les 255 �l�ves de l'�cole et leurs familles.

Au bout de trois mois, plus de 2000 petits contenants ont �t� recueillis. Nous avons alors demand� la collaboration du d�partement de plasturgie du Coll�ge d’enseignement g�n�ral et professionnel de Thetford Mines, (C�GEP), afin de nous� aider � transformer cette mati�re plastique en un nouveau produit utilitaire. Les 2000 contenants de plastique, auxquels on avait aussi ajout� des disques compacts p�rim�s, ont �t� fondus et gr�ce � un moule fabriqu� au C�gep, le plastique en fusion a �t� transform� en un savonnier.

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Par la suite, les �l�ves ont d�cid� de fabriquer un savon artisanal 100% naturel sans phosphate, aux fragrances pomme verte et melon d'eau, au logo de notre �cole. Le projet Technobulle est donc n�, en misant sur diverses comp�tences de nos jeunes entrepreneurs de cinqui�me et sixi�me ann�e, avec comme souci la protection de l’environnement.

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Finalement, nous avons r�cup�r� des languettes de bois provenant d’une scierie de la Beauce et nous en avons fait des �tiquettes pour les savonniers annon�ant ainsi notre produit. Au final, plus de 1200 savons et savonniers ont �t� vendus. L ’argent recueilli par ce projet servira � r�duire les co�ts du voyage de fin d’ann�e et sera r�investi dans la r�alisation d’autres projets en environnement par nos �l�ves du 3e cycle.

Le projet que nous venons de d�crire est le dernier-n� d’une s�rie de projets que nous r�alisons depuis plusieurs ann�es avec nos �l�ves de 5e et 6e ann�e pour les �duquer de mani�re pratique � l’importance de prot�ger l’environnement. Gr�ce � ce projet nous avons r�ussi � �liminer de nos poubelles les contenants en plastique qui se trouvent maintenant dans un bac sp�cialement destin� � cet effet. Les� �l�ves nettoient maintenant les contenants avant de les d�poser dans ce bac. Les parents et les membres du personnel de l’�cole ont �galement �t� invit�s � participer � cette collecte afin de recueillir un maximum de petits contenants de plastique.

Au del� de l’esprit d’entrepreneuriat que de tels projets inspirent � nos jeunes, ce projet nous aidera peut-�tre � changer les mentalit�s des parents, afin qu’ils remplacent les contenants � usage unique des bo�tes � lunch (yogourt, compote de fruits, emballage de petits l�gumes, etc.) par des contenants r�utilisables que les �l�ves rapportent � la maison. Il est en effet toujours mieux de ne pas cr�er de d�chets que d’avoir � les recycler.

Pour en savoir plus

Marie-France Lessard et Mich�le Mercier
Enseignantes au 3e cycle du primaire
Commission scolaire des Appalaches
Thetford Mines (Qu�bec) Canada
Courriel

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La Jeunesse Africaine s’engage dans Rio + 20

Par Guy Laurent Kouam, Cameroun

Le r�seau panafricain d�nomm� Afrique Internationale pour le D�veloppement et l’Environnement au 21esi�cle (AIDE21) a pour but de contribuer � l’�mergence d’une soci�t� africaine consciente des enjeux du d�veloppement durable. AIDE21 se veut l’�cho d’une jeunesse africaine sensible � la d�gradation croissante de l’environnement. Des jeunes Africains, r�unis en son sein, ont lanc� un appel solennel � l’ensemble des chefs d’Etats de la plan�te, particuli�rement aux chefs d’Etats africains, ainsi qu’aux diff�rents participants de la Conf�rence des Nations unies sur le d�veloppement durable qui se tiendra � Rio de Janeiro, au Br�sil, en juin 2012 , mieux connue sous le nom de Rio+20.

Ils affirment � travers leur r�seau constitu� des diff�rentes associations AIDE21 sur le continent africain � savoir AIDE21-Cameroun, AIDE21-Burkina Faso, AIDE21-C�te d’Ivoire, AIDE21-Mali, AIDE21-Madagascar, AIDE21-S�n�gal, AIDE21-TOGO, AIDE21-RDC, AIDE21-CONGO Brazza, AIDE21-Benin, AIDE21-S�n�gal, l’importance de la pr�servation de l’environnement et de la plan�te pour la survie de l’humanit�.

R�unis � travers les r�flexions des membres du D�partement en charge du � Droit de l’environnement et du d�veloppement durable � et celui en charge de la � D�mocratie et des Droits de l’homme�� tous deux disponibles sur le site internet www.aide21.org, ils affirment ainsi constituer au service de l’humanit� toute enti�re une telle dynamique visant � appuyer les actions des politiques publiques africaines afin d’encourager l’int�gration dans ces derni�res des principes du droit international de l’environnement et du d�veloppement durable.

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Les groupes de travail du Burkina Faso et du Cameroun

Ces jeunes ont pr�liminairement exhort� les chefs d’�tats africains � participer massivement � la conf�rence de RIO du 4 au 6 juin 2012, � porter la voix de la jeunesse africaine et � avoir des positions consolid�es, communes et concert�es, dans l’int�r�t bien compris de l’Afrique et du monde dans le cadre des discussions de RIO.

Les principales recommandations issues de ces travaux sont les suivantes :

- la cr�ation d’une ��Organisation Mondiale de l’Environnement�� qui puisse disposer de moyens financiers, mat�riels et techniques � la hauteur de l’enjeu. avec un syst�me de r�glements de diff�rents impos�s � tous les acteurs et dans tous les domaines;
- la mise sur pied d’une Charte Africaine Universelle de l’environnement;
- le soutien d’une reforme d’une Gestion Int�gr�e de l’Environnement (GIE) qui tienne compte des besoins des pays en d�veloppement et qui facilite la participation de ces derniers;
- la cr�ation des m�canismes de m�diation locale pour la mise en place d’une d�mocratie d�centralis�e dans le secteur de l’environnement;
- l’adoption des politiques fonci�res qui tiennent compte du droit � l’alimentation des plus pauvres�;
- l’encouragement des Etats � favoriser l’acquisition de titres fonciers par les plus vuln�rables, notamment aux plans �conomique et juridique;
- la r�forme des l�gislations fonci�res et autres instruments s'y rapportant, de sorte � int�grer le droit � l’alimentation;
- la r�flexion sur l’adoption d’une Convention cadre relative � la question fonci�re;
- la poursuite d’une mise en avant d’une vision transversale du r�le des femmes, en liant l’environnement, l’�ducation et les strat�gies nationales de d�veloppement ainsi que les strat�gies de r�duction de la pauvret�;
- un engagement politique d'une vaste port�e qui propose des solutions pratiques et des strat�gies pour le reboisement et l'am�nagement forestier;
- un effort soutenu en faveur de la foresterie, de l'agriculture, de l'�nergie et des programmes de d�veloppement rural connexes;
- L’entame d’une r�flexion profonde sur la mise sur pied d’une fiscalit� environnementale agissante.

L’ensemble des recommandations est contenu dans une d�claration accessible sur le site Web de l'organisation.

Pour en savoir plus
Site Web Aide21

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�ducation relative � l’eau, l’hygi�ne et l’assainissement�dans six �coles du Mali

Par Doumbia Korotoumou, Mali

Il me fait grand plaisir� de diffuser dans le bulletin Plan�t’ERE.net le projet EREAH-BV que j’ai eu l’occasion de d�velopper dans six �coles du District de Bamako gr�ce au Programme des Nations Unies pour les �tablissements humains�: UN-HABITAT.

Br�ve description du projet
En amont, il y a eu l’�laboration du Plan d’Action et du budget �pour le Mali en 2003, la formation des formateurs � Dakar en 2004, la formation du point focal � Libreville en janvier 2005 et la formation des formateurs y compris le point focal � Arusha (Tanzanie) en juillet 2005.

L’objectif principal de l’�ducation � l’eau, l’assainissement et l’hygi�ne bas�e sur les valeurs est de promouvoir une meilleure compr�hension de l’eau comme ressource fondamentale sur le plan social, �conomique et environnemental et de faciliter le d�veloppement de nouvelles �thiques d’utilisation de l’eau dans les villes africaines.

Strat�gies
L’introduction de l’�ducation � l’eau dans les �coles et les communaut�s sera un point strat�gique pour�:

- Amener � sensibiliser sur les probl�mes li�s � l’utilisation de l’eau et � son environnement;
- D�velopper des connaissances et des outils n�cessaires � l’analyse des probl�mes et de comprendre pourquoi� les� gens adoptent des points de vue et des utilisations particuli�res sur l’eau�;
- Examiner les attitudes, les comportements et les valeurs vis-�-vis de la consommation de l’eau dans les villes�;
- Identifier les causes principales des probl�mes li�s � l’eau en ville�;
- Aider les communaut�s � prendre conscience des d�cisions judicieuses qui pourraient affecter leur vie en rapport avec l’eau�;
- Participer activement � la gestion durable de leur environnement li� � l’eau�;
- �valuer et proposer des actions pour r�soudre les probl�mes li�s � la gestion des ressources en eau.

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Vibrant appel du Commissaire europ�en � l’agriculture et au d�veloppement rural pour une nouvelle politique agricole commune

Slow Food International Service de Presse

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M. Dacian Ciolos, Commissaire europ�en � l’Agriculture et au D�veloppement a inaugur�, vendredi le 27 janvier 2012, l’ann�e acad�mique de l’Universit� des Sciences gastronomiques de Slow Food (UNISG). � cette occasion, Monsieur Ciolos a fait le plaidoyer pour une future Politique agricole commune (PAC) capable de soutenir l’emploi des jeunes dans l’agriculture et qui valorise l’agriculture � petite �chelle.

Le commissaire a �t� rejoint au cours de l’�v�nement par le pr�sident de Slow Food International Carlo Petrini et par le corps �tudiant de l’universit�. � cette occasion, l’accent a �t� mis sur la Politique agricole commune, ainsi que sur le syst�me de subventions et de politiques agricoles de l’Union Europ�enne, destin� � �tre r�form� en 2014.

Ciolos a d�clar�: ��J’ai plaisir � prendre part � l’inauguration de la nouvelle ann�e acad�mique � l’Universit� des sciences gastronomiques. Agronomie et gastronomie sont �troitement li�es; les choix que nous faisons, quant � l’une, influencent la qualit� de l’autre. C’est pour cette raison que les projets comme ceux de l’universit� sont si importants et si compl�mentaires de la PAC. Ils renforcent l’orientation que nous souhaitons donner � la PAC en renfort de l’organisation de la production, du d�veloppement durable, de la qualit� et de la promotion des produits agricoles. Voil� les clefs de la croissance et de l’emploi de demain. �

Le pr�sident de Slow Food, Carlo Petrini, a partag� le sentiment de Ciolos sur l’importance de pr�server les futurs revenus de l’agriculture, soulignant en particulier l’importance de prot�ger la production � petite �chelle. Petrini a d�clar�: �L’avenir des petites� communaut�s agricoles, qui jouent un r�le fondamental dans la d�fense des paysages et d’�cosyst�mes uniques, est en danger. Les politiques actuelles concernant le d�veloppement rural se sont montr�es inefficaces � satisfaire les besoins de ces communaut�s. Les populations vieillissent de plus en plus et la pr�sence de jeunes dans le secteur de l’agriculture ne cesse de diminuer. Entre 2000 et 2007, le nombre d’agriculteurs europ�ens de moins de 35 ans a consid�rablement diminu�, et le nombre de jeunes choisissant de travailler dans l’agriculture a chut� de 42%. L’abandon des zones rurales conduit � un d�clin social ainsi qu’� de grosses pertes en mati�re de biodiversit� et de production alimentaire de qualit�. �

Pour faire place au changement, l’agriculture a besoin de nouveaux paradigmes qui prennent en consid�ration � la fois les connaissances scientifiques et les savoirs traditionnels. Telle a �t� la mission de Slow Food et du r�seau Terra Madre, guidant le travail de l’UNISG. Depuis son ouverture officielle il y a huit ans, plus de 1000 �tudiants venus de 60 pays diff�rents ont assist� aux cours de l’universit�. � ce jour, 74% des jeunes dipl�m�s ont un travail, et environ 60% des dipl�m�s trouvent un emploi dans les deux mois suivant la fin de leur cursus.

Ciolos et Petrini ont tous deux soulign� l’importance de la nourriture ainsi que les cons�quences culturelles, environnementales, sociales, politiques et �conomiques qu’engendre la production alimentaire. L’extraordinaire complexit� de la culture alimentaire est �galement la base des �tudes � l’Universit�. Les futures politiques agricoles doivent refl�ter cette complexit� et impliquer activement tous les membres de la soci�t� civile, des producteurs aux co-producteurs (consommateurs conscients).

Avant la fin de la c�r�monie, le commissaire a r�pondu � une s�rie de questions pos�es par les �tudiants sur des sujets pertinents : les politiques agricoles de l’Europe et l’environnement, la diversification des politiques dans les zones isol�es et le ph�nom�ne du land-grabbing en Afrique. Dans ses r�ponses, Dacian Ciolos a appel� � une approche d’unit� � travers la diversit�. � Il est n�cessaire d’avoir des objectifs et des priorit�s en commun, mais la fa�on de les implanter doit d�pendre des sp�cificit�s r�gionales �, a-t-il d�clar�.

Pour en savoir plus
Paolo Nano
Relations M�dia, Slow Food International
Courriel
Site Web de Slow Food International

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L’expertise des �tablissements verts Brundtland (EVB-CSQ) au-del� des fronti�res

Par Jean Robitaille, Canada

Jean Robitaille
Mouvement des �tablissements
verts Brundtland

Le mouvement des �tablissements verts Brundtland (EVB-CSQ), cr�� en 1993 � l’initiative de la Centrale des syndicats du Qu�bec, a d�velopp� depuis de nombreuses ann�es une solide expertise en �ducation relative � l’environnement en vue du d�veloppement durable. Le mouvement EVB-CSQ, inspir� des valeurs du rapport Brundtland, vise � reconna�tre l’engagement des jeunes et des adultes pour un monde plus �cologique, pacifique, solidaire et d�mocratique.Depuis sa cr�ation, le mouvement a octroy� le statut EVB-CSQ � plus de 1�300 �tablissements scolaires � l’�chelle du Qu�bec et publi� de nombreux documents et guides p�dagogiques pour appuyer le travail du personnel de l’�ducation. Tout ce mat�riel est accessible gratuitement sur le site www.evb.csq.qc.net.

De 2007 � 2012, les EVB-CSQ ont r�pondu au besoin exprim� par les repr�sentants des syndicats de l’�ducation du Niger, du Burkina Faso et du Mali d’offrir au personnel de l’�ducation une formation ainsi que du mat�riel p�dagogiqueen �ducation � l’environnement en vue du d�veloppement durable (EEDD) adapt�s � la r�alit� subsaharienne.Des s�minaires de formation, appuy�s par l’ACDI,ont �t� organis�s conjointement par les syndicats concern�s et les EVB-CSQ. Ces s�minaires se sont d�roul�s en d�cembre 2007 � Niamey (Syndicat national des enseignants du Niger), en d�cembre 2009 � Ouagadougou (Syndicat national des enseignants africains du Burkina)et en janvier 2011 � Bamako (Syndicat national de l’�ducation et de la culture du Mali).

Groupe de s�minaristes lors de la formation � Bamako (photo�: Jean Robitaille)

Ces s�minaires ont permis aux personnes participantes de se sensibiliser auxd�fis du d�veloppement durable dans leur pays respectif, d’acqu�rir les savoirs essentiels et de r�aliser un guidep�dagogiqueen EEDDadapt� � leur r�alit�. � la suite de la publication des guides (6�000 exemplaires par pays), les quarante responsables r�gionaux form�s dans chacun des pays ont pris leur b�ton de p�lerin pour former leurs pairs � l’utilisation des guides lors de sessions de formation organis�es dans toutes les r�gions des pays concern�s.

Travail en atelier lors du s�minaire de Niamey (photo�: Jean Robitaille)

Les guides p�dagogiques �duquer � l’environnement en vue du d�veloppement durable abordent les enjeux du d�veloppement durable de chaque pays et proposent de nombreuses activit�s s’appuyant sur la p�dagogie de la conscientisation, la p�dagogie de projets, l’�tude interdisciplinaire du milieu, la d�marche de r�solution de probl�mes, le jeu de r�le, l’enqu�te, etc., autant d’approches et de moyens p�dagogiques inspir�s de l’�ducation relative � l’environnement et ax�s sur le d�veloppement des comp�tences.

Les guides peuvent �tre t�l�charg�s aux adresses suivantes�:

�duquer � l’environnement en vue du d�veloppement durable (�dition du Niger)�:
http://www.evb.csq.qc.net/sites/1666/documents/Niger_guide_ped_2008.pdf
�duquer � l’environnement en vue du d�veloppement durable (�dition du Burkina Faso)�:
http://www.evb.csq.qc.net/sites/1666/documents/burkina-guide2010.pdf
�duquer � l’environnement en vue du d�veloppement durable (�dition du Mali)�:
http://www.evb.csq.qc.net/sites/1666/documents/Mali-guide-pedagogique.pdf

Enfin, la CSQ et les EVB-CSQ collaborent avec le Conseil syndical francophone de l’�ducation et de la formation (CSFEF) � la conception d’un site internet en �ducation � l’environnement en vue du d�veloppement durable. Ce site offrira � l’ensemble des syndicats de l’�ducation de la francophonie une solide information sur l’EEDD ainsi qu’une vitrine t�moignant des efforts men�s dans chaque pays en vue d’une �ducation � un avenir meilleur. C’est � suivre.

Pour en savoir plus
Jean Robitaille
Conseiller au mouvement des �tablissements verts Brundtland (EVB-CSQ)
Centrale des syndicats du Qu�bec
Site Web des EVB-CSQ

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Quand les �l�ves participent � l’am�lioration du cadre de vie de leur �cole

Par Assane Mbow, S�n�gal

La photo ci-dessous pr�sente la cour de notre �cole avant que les �l�ves n’entreprennent le projet dont il sera question ici�:

Les p�riodes de r�cr�ation sont toujours des moments attendus par les �l�ves, mais quand la cour ne contient pas d’espace de repos ni de d�tente, cela peut inciter certains � se livrer � des jeux dangereux.

La direction et le personnel ont donc pens� que l’installation de bancs dans la cour pourrait �liminer ou tout au moins rem�dier � cette situation. Nous avions le choix de donner la commande ou d’associer les �l�ves � ce projet. Nous avons choisi la seconde option afin d’en faire un exercice p�dagogique avec nos �l�ves. Nous leur avons donc demand� de�:

- d�cider des emplacements et du nombre de bancs � installer;
- calculer les dimensions des bancs, selon le mod�le propos� par le ma�on;
- assister le ma�on au choix des mat�riaux qui entrent dans la confection;
- aider le ma�on � r�unir le mat�riel n�cessaire � la fabrication les bancs;
- faire les dessins et les affiches des bancs, une fois ceux-ci achev�s.

C’est ainsi que la fabrication des bancs est devenue un projet de classe, les �l�ves se r�partissant en diff�rents groupes, dont certains s’occupaient des dessins, d’autres des calculs, d’autres des mat�riaux entrant dans la confection des bancs, d’autres de l’�quipement n�cessaire � leur fabrication.

En assistant le ma�on les jeunes ont appris � conna�tre les mat�riaux entrant dans la confection d’un banc�: sable, b�ton, ciment, fer, briques, fil de fer, eau, ainsi que les quantit�s de chaque mat�riaux n�cessaires � la confection d’un banc. D’autres ont r�uni les outils�dont le ma�on avait besoin�: pelle, truelle, brouette, m�tre pliant, seau, marteau, tenailles. Les �l�ves ont pu voir le nombre de morceaux de fer de 1,75 m dans le sens de la longueur et de 40 cm dans le sens de la largeur contenus dans chacune des dalles qui constitue la surface du banc.

Ils ont aussi pu assister � la confection des pieds et constater que chacun n�cessitait le creusage d’un trou de 45 cm de longueur sur 20 cm de largeur et 35 cm de profondeur et qu’on y pla�ait dans chacun des trous trois briques avant de le remplir de b�ton. Ce n’�tait pas termin� pour autant puisque le ma�on devait encore proc�der � la finition.

Maintenant, pendant les r�cr�ations les �l�ves ont des emplacements pour s’asseoir. Cela a r�duit de mani�re significative les courses et les jeux dangereux dans la cour d’�cole et donc aussi les accidents.

Les �l�ves sont fiers d’y avoir contribu�.

Pour en savoir plus
Assane Mbow
Directeur de l’�cole �l�mentaire Ousmane Mbengue
Courriel

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L’environnement pr�c�de la vie

Par Oscar Banza Karamba, Congo

Oscar Banza Karamba
Conseiller p�dagogique et culturel

S’il est vrai que l’urbanisation de nos territoires et l’industrialisation qui s’en suit ont permis la construction du monde, nous rapprochant chaque jour un peu plus de l’id�al d�veloppement, il est tout aussi vrai que l’environnement s’en sort gravement atteint et continue � en payer le plus lourd tribu.

Que de for�ts d�vast�es, de rivi�res pollu�es, au nom d’un d�veloppement sauvage m�connaissant les r�alit�s des milieux et inadapt� aux besoins des suppos�s b�n�ficiaires!

Apr�s la tenue des r�unions d’information, les �l�ves ont �t� initi�s � des actions en mati�re d’entretien et de protection de l’environnement. C’est ainsi que le ramassage des emballages plastiques et des bo�tes de conserves m�talliques, le curage des caniveaux abordant l’�cole, la mise en terre et l’entretien d’une p�pini�re comportant des fleurs et de jeunes plantes, ont constitu� les diff�rentes phases de ces actions concr�tes.�

La phase pratique est pass�e par�:

- Un travail de jardinage pour la beaut� int�rieure et ext�rieure de l’�cole;����
- Le reboisement au moyen de jeunes plantes et autres esp�ces v�g�tales de la p�pini�re dans le cadre de la lutte anti-�rosion afin de stopper l’avanc�e des t�tes d’�rosions et de sauver des quartiers proches menac�s de disparition.

Ainsi, l’initiative sur la promotion de l’environnement a bien �t� r�cup�r�e par la jeunesse de notre �cole. Toutefois, des difficult�s, li�es � l’insuffisance de l’�quipement mat�riel appropri�, ont �maill� ce que nous avons consid�r� chez nous comme une campagne de promotion pour l’environnement, notre patrimoine le plus pr�cieux.

Pour en savoir plus
Oscar Banza Karamba
Conseiller p�dagogique et culturel du Groupe Scolaire LOANGO
Kinshasa, R�publique d�mocratique du Congo
Courriel

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Gestion de l’environnement au CEG DAAGBE�

Par Gabriel Assogba, B�nin

Gabriel Assogba
Enseignant au CEG de DAAGBE

Le Coll�ge d’Enseignement G�n�ral de DAAGBE est un �tablissement public d’enseignement secondaire du premier cycle. Il est situ� en R�publique du B�nin, dans la commune d’Ifangni et pr�cis�ment dans l’arrondissement de Daagb�. Seul �tablissement d’enseignement secondaire de cet arrondissement rural de plus de 10.000 habitants, ce coll�ge a �t� cr�� en octobre 2005 et compte� au titre de l’ann�e scolaire 2011-2012, 838 �l�ves dont 506 gar�ons et 332 filles.� De 145 �l�ves r�partis dans deux groupes p�dagogiques � sa cr�ation, cet �tablissement compte aujourd’hui dix-huit (18) groupes p�dagogiques. Il est dirig� par un personnel administratif compos� d’un Directeur, d’un Censeur, d’un Surveillant G�n�ral et d’un Comptable-Gestionnaire. Le corps professoral est compos� de plusieurs cat�gories d’enseignants�: les contractuels locaux sont au nombre de 71 contre 11 agents contractuels de l’Etat. Cet �tablissement de r�gime externat ne poss�de pas de cantine scolaire.

En dehors des cours, les �l�ves participent � plusieurs activit�s parascolaires dont le sport, dans les diff�rentes �quipes sportives, les danses traditionnelles, gr�ce � la section danse, la promotion des filles par le Club des filles et la gestion de l’environnement par le club ��Environnement et Santé ». Dans le cadre� des activit�s de ce dernier, et en tenant compte des programmes p�dagogiques des Sciences de la Vie et de la Terre et de l’Histoire et de la G�ographie, des sorties p�dagogiques consacr�es � diff�rentes th�matiques li�es � la gestion de l’environnement et � la sant� communautaire, sont organis�es chaque ann�e sur diff�rents sites.

La cour du CEG Daagb�

La gestion de l’environnement fait partie du quotidien des diff�rents acteurs de ce coll�ge�: les �l�ves, le personnel administratif et le corps professoral, les parents d’�l�ves, les vendeuses. Cela fait de cet �tablissement, un coll�ge propre. En mati�re d’entretien du cadre de travail, le d�but de chaque rentr�e des classes est marqu� par une corv�e de propret� de l’�tablissement, r�partie entre les diff�rentes classes.. Les responsables de classe sous la supervision du Surveillant G�n�ral, organisent aussi quotidiennement le nettoyage de la cour de l’�tablissement et des salles de classe.

sD�s le d�but de l’ann�e, il a �t� mis � la disposition de chaque classe, un panier pour servir de poubelle. Ainsi, il est formellement interdit au CEG de DAAGBE de jeter des sachets et des feuilles de papier dans la cour ou dans les salles de classe. Les vendeuses sont tenues apr�s chaque r�cr�ation de ramasser tous les sachets et les emballages que les �l�ves auraient inconsciemment laiss� � leur niveau. Les d�chets biod�gradables r�cup�r�s dans la cour et dans les salles de classes sont regroup�s pour �tre compost�s pour les arbres de la cour. L’�tablissement a cr�e une plantation de teck de plus de mille pieds, mise en terre depuis 2006 sous l’initiative de l’actuel Directeur M. S�raphin A. KPONOU. Cette plantation est r�guli�rement entretenue par les �l�ves.�

Plantation de tecks du CEG DAAGBE

Au cours de mois de janvier, ce club a organis� une s�ance de sensibilisation sur l’utilisation des sachets plastiques qui constituent un r�el danger pour l’environnement. Dans le cadre des activit�s p�dagogiques, les �l�ves de 6e ann�e construisent des savoirs sur le milieu local ce qui leur permet de mieux appr�hender les diff�rentes composantes de leur milieu et les influences de l’homme sur ce dernier. Au terme de ces apprentissages, ils deviennent, aupr�s de la communaut�, des sensibilisateurs sur les pratiques nuisibles. D’importants projets sont pr�vus pour le compte de l’ann�e en cours. Il est pr�vu une plantation du Moringa Ol�ifera et de faire la promotion de cette plante au niveau de la communaut� qui en ignore les vertus m�dicinales.

Pour en savoir plus
Gabriel ASSOGBA
Enseignant d’histoire et g�ographie au CEG de DAAGBE
Charg� d’�tude en Gouvernance et Am�nagement du territoire
Courriel

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L’environnement, une pr�occupation constante pour les �l�ves de l’�cole priv�e Arc En Ciel de Tizi-Ouzou

Par Slimani Salima, Alg�rie

Salima slimani
Directrice de l’�cole Priv�e Arc-en-Ciel

L’environnement est devenu un des sujets qui pr�occupe le plus tous les habitants de notre belle et fragile plan�te. L’�cole priv�e Arc-en-ciel de Tizi-Ouzou, depuis sa cr�ation, s’est inscrite dans cette vision d’importance et a toujours mis l’�ducation � l’environnement au cœur de ses programmes car il est n�cessaire, et m�me vital que l’�l�ve sache que cet environnement est notre milieu de vie. Tout ce que nous consommons en est issu de pr�s ou de loin. On est donc d�pendant � 100% de son �tat car il nous apporte tout ce dont on a besoin pour vivre.

Notre �cole a men� diff�rents programmes de sensibilisation allant du simple cours d’initiation environnementale au projet d’animation en environnement d’une dur�e d’une ann�e. Lors de ce dernier programme, des animateurs scolaires en environnement ont anim� quotidiennement des ateliers th�oriques et pratiques donnant l’occasion � tous nos �l�ves de s’informer, s’�duquer et participer directement ou indirectement � la protection de l’environnement.

D’autres s�ances d’animation environnementale ont �t� organis�es � Arc en ciel telles que�: l’am�nagement par nos �l�ves du jardin de l’�cole, l’�laboration d’un journal environnemental o� tous les articles sont �crits par nos �l�ves ainsi que diverses sorties d�couvertes de l’environnement.

En 2010, notre �cole a organis�e un atelier ��classe verte�� pour le recyclage du papier par les �l�ves de la classe de CM2.

Donc, sensibiliser nos �l�ves � la protection de l’environnement a toujours fait partie, et fera toujours partie� de nos objectifs, car notre avenir en d�pend.

Pour en savoir plus
Salima Slimani
Directrice de l’�cole priv�e ARC-EN-CIEL
Courriel

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FORMATIONS EN ERE

L’Aventure �cocitoyenne dans un programme pr�universitaire

Par Martin Lepage, Canada

Le programme Sciences Lettres et Arts (SLA) du Coll�ge Lafl�che � Trois-Rivi�res (Qu�bec) offre une formation polyvalente qui pr�pare les �tudiants et les �tudiantes aux exigences de la tr�s grande majorit� des programmes universitaires (dont la m�decine, les sciences exactes et appliqu�es, le droit, les sciences humaines ou sociales, la psychologie, etc.). Pour ceux qui veulent embrasser le monde et les d�fis actuels qui les sollicitent, ce programme est tout indiqu� puisqu’il concilie la rigueur du scientifique avec la sensibilit� de l’humaniste. Il invite � vivre une exp�rience exclusive�: L’Aventure �cocitoyenne.

L'�quipe d'enseignants � l'origine du projet

Cette formule d’avant-garde est la seule du genre � faire converger tous les champs du savoir vers un m�me engagement social. Et ce, en les actualisant concr�tement (approche par p�dagogie int�gr�e) gr�ce � des camps intensifs en plein air et des projets collectifs sur le terrain. Avec le programme SLA du Coll�ge Lafl�che, on r�fl�chit et on agit …dehors!

En fait, L’Aventure �cocitoyenne est le seul programme SLA � proposer une v�ritable approche (interdisciplinaire) int�grale abordant les grands d�fis �thiques et environnementaux qu’aura � relever la jeune g�n�ration. Ce mod�le p�dagogique �prouv� et dynamique est d’ailleurs de plus en plus utilis� dans les �tablissements universitaires. Il n’est donc pas surprenant que notre programme, unique au Qu�bec, soit reconnu par l’Institut du Nouveau Monde (INM), par la Fondation Qu�b�coise en Environnement (FQE) et par le Programme d’�ducation � l’Environnement et � la Citoyennet� (PEEC).

Aux fins de cette p�dagogie int�grative, des activit�s originales et novatrices sont con�ues de mani�re � exp�rimenter de fa�on concr�te et pratique les connaissances acquises en classe�: sorties exploratoires, immersions mus�ales, camps environnementaux, bar des sciences, recherche-action, conf�rence de presse, etc. Aussi bien dire que les �tudiants sont dans le vif des sujets avec l’Aventure �cocitoyenne!

Cette int�gration dans le milieu d’exp�rimentation est favoris�e par un horaire scolaire, hors du commun, appel� ZEC (Zone d’Exploitation des Connaissances). Celui-ci permet, en compagnie des professeurs, de sortir des cadres acad�miques et d’actualiser les connaissances sur des sites particuli�rement formateurs tels le Camp Wabenaki du Parc national de la Mauricie, l’Observatoire du Mont-M�gantic, le Centre d’interpr�tation des mammif�res marins de Tadoussac, etc.

Pour en savoir plus
Martin Lepage
Charg� de projet - Animateur
Centre de d�monstration en sciences
Site Web
Courriel

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RESSOURCES EN ERE

�ducation, environnement et d�veloppement durable�: vers une �cocitoyennet� critique

Le concept de d�veloppement durable traverse d�sormais l’espace public. L’�ducation au d�veloppement durable est devenue une injonction minist�rielle dans diff�rents pays. Elle s’inscrit dans les programmes scolaires. Ce concept de d�veloppement durable donne pourtant lieu � de multiples interpr�tations, parfois contradictoires. Il est donc important de marquer un temps d’arr�t afin d’analyser les fondements id�ologiques des concepts de d�veloppement durable et d’�ducation au d�veloppement durable, ce qui peut y faire controverses, tout comme les caract�ristiques des repr�sentations et des pratiques �ducatives qui s’en r�clament.

Les universitaires ayant contribu� � ce livre s'interrogent sur ces mutations subtiles et sur leurs effets, non seulement pour les enseignants, les praticiens, et les nouvelles g�n�rations d'�l�ves, mais �galement dans l'espace public – que ce soit au Qu�bec, en France, en Belgique. C'est toute notre fa�on de concevoir l'environnement et l’�ducation � l’environnement qui est ici questionn�e. L’�ducation au d�veloppement durable correspond-elle � une r�orientation profonde des principes � l'origine de l'�ducation relative � l'environnement ? Sert-elle des fins de justice sociale en s’inspirant de visions du monde diff�rentes ? Recherche-t-elle des rapports � la nature et � l’autre renouvel�s vers une �cocitoyennet� critique ? Contribue-telle � renforcer les dialogues sciences-soci�t� ? Pour r�pondre � ces questions, la premi�re partie du livre analyse les orientations id�ologiques du d�veloppement durable et de l’�ducation au d�veloppement durable. La deuxi�me partie cerne finement des repr�sentations et des pratiques �ducatives en �ducation au d�veloppement durable et la troisi�me partie traite de la question centrale du rapport au savoir scientifique � privil�gier, des types de formation, et de l’enseignement des controverses environnementales.

Les prises de position regroup�es dans ce livre ne sont pas uniformes. Certaines, plus critiques, s’interrogent sur les d�rives id�ologiques possibles, d’autres plus pragmatiques, soulignent les repr�sentations et les pratiques f�condes. Leur mise en correspondance ouvre ici un espace de mise en dialogue stimulant et original.

Ce livre marque un tournant dans l’�tude de l’�ducation � l’environnement et de l’�ducation au d�veloppement durable. Il permettra aux �ducateurs, aux didacticiens, aux chercheurs, aux �tudiants et aux d�cideurs de comprendre que nous assistons � un changement � la fois d�terminant et subtil dans nos mani�res de concevoir l’�ducation et la protection de l’environnement.
Yves Laberge, directeur de la collection � L’Espace public �

Ont particip� � cet ouvrage :
Yves Alpe, Barbara Bader, Thomas Berryman, Yves Girault, Alain Legardez, Lyne L�tourneau, Christine Partoune, Vincent Richard, Lucie Sauv�, Jean-Fran�ois S�n�chal, Jean Simonneaux, Nicole Tutiaux-Guillon.

Ouvrage publi� avec la collaboration de la Chaire de recherche du Canada en �ducation relative � l’environnement de l’Universit� du Qu�bec � Montr�al (UQ�M).

Pour en savoir plus
Site Web des Presses de l'Universit� Laval

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L’Eau Partag�e, une d�marche ouverte d’�ducation � l’environnement pour un d�veloppement durable

Syndicat Intercommunal de Distribution d’Eau de la Corniche des Maures

Ren� Jam, co-auteur de l’ouvrage et Francis Jos�-Maria, initiateur du projet

Le projet p�dagogique l’Eau Partag�e port� par le Syndicat Intercommunal de Distribution d’Eau de la Corniche des Maures a vu le jour en 1991 autour du projet de r�alisation du barrage de la Verne, dans la Corniche des Maures. Fruit d’un large partenariat r�unissant le SIDECM, l’ONF et l’Observatoire Marin, l’Eau Partag�e propose des animations � destination des scolaires autour de l’Eau au coeur d’un syst�me en interrelation avec l’environnement (la flore et la faune, les min�raux, etc.) et les hommes.

Les activit�s sont organis�es dans le cadre coh�rent d’un bassin versant littoral, depuis les sources jusqu’au milieu marin. Le projet l’Eau Partag�e s’appuie sur une p�dagogie diff�renci�e, active, prenant en compte les repr�sentations mentales des �l�ves : la d�marche chemin (concept forg� par Edgar Morin) qui vise � rendre l’�l�ve acteur de ses apprentissages en favorisant l’action. Depuis l’origine, le bassin versant a ainsi vu passer pr�s de 40 000 �l�ves des �coles et coll�ges de la r�gion qui ont sillonn� la for�t des Maures, cass� les roches de ses montagnes, p�ch� toutes sortes d’animaux dans son lac et sa rivi�re, appris � nettoyer son eau dans une usine, se sont laiss�s porter par les cours d’eau jusqu’� la mer et par les nuages de l’imaginaire jusqu’au village de Markoye, au Burkina Faso.

L’ouvrage L’Eau partag�e, une d�marche ouverte d’�ducation � l’environnement pour un d�veloppement durable de Ren� Jam et Francis Jos� Maria, sorti en juin 2011, t�moigne de 20 ans de pratiques et de recherches p�dagogiques autour de l’eau et l’environnement.

Con�u sous forme de coffret, il constitue un outil de formation qui donne des cl�s organisationnelles et m�thodologiques aux acteurs int�ress�s pour leur permettre de d�velopper des activit�s d’�ducation adapt�es aux contraintes et ressources de leurs territoires sp�cifiques.

Pour en savoir plus
D�pliant de pr�sentation
Site Web

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L’agriculture urbaine�: un formidable outil d’�ducation relative � l’environnement!

Par Marie Eisenmann, Canada

Marie Eisenmann
Co-fondatrice
Les Urbainculteurs

Partout dans le monde, l’agriculture urbaine est en plein essor. Du petit jardin � la grande production commerciale en passant par l’�levage d’animaux, 800 millions de personnes la pratiquent. Aujourd’hui, elle repr�sente 15 % de la production alimentaire mondiale, un chiffre qui devrait doubler en 30 ans. Un d�veloppement logique � une �poque o� 50 % de la population mondiale habite en ville et o� les denr�es alimentaires co�tent de plus en plus cher…

Parmi les nombreux b�n�fices de l’agriculture urbaine (production d’aliments � faibles co�ts, locaux, frais et sains ; verdissement et embellissement des villes ; lutte aux ilots de chaleur urbain, liens sociaux, entre autres), le potentiel pour l’ERE est �norme. Dans les cours d’�coles o� l’asphalte a trop souvent remplac� la terre, les arbres et les plates-bandes, la cr�ation de jardins potagers rec�le de nombreux avantages qui commencent � peine � �tre exploit�s.

B�n�fices du jardinage urbain pour les enfants et les �coles

- Apprendre un savoir essentiel�mais en perdition : l’origine et la production de nos aliments
- �tre un contact avec la nature�
- Assurer une certaine s�curit� alimentaire�
- Embellir le milieu de vie et d�velopper un sentiment d’appartenance
- Pratiquer une activit� valorisante et responsabilisante
- Encourager une alimentation saine, � base de l�gumes et fruits frais
- D�velopper une plus grande sensibilit� des jeunes � la protection de la nature�
- Concr�tiser les cours dispens�s � l’�cole (sciences, fran�ais, dessin, etc)�
- Am�liorer le menu de la cantine scolaire�
- Cr�er des occasions d'�changes entre �coles jumel�es du REP
- ...et beaucoup de plaisir pour les jeunes et les enseignants !

Au Qu�bec, plusieurs organismes font la promotion de l’agriculture urbaine et certains ont d�velopp� des outils tr�s pratiques pour aider les �coles � mettre en place des potagers. En parall�le, des initiatives apparaissent dans les cours d’�coles et des solutions sont mises en place tant pour l’animation de l’activit� que pour les contenants de culture hors sol, le financement du projet ou l’entretien pendant les vacances. Des ressources inspirantes � retrouver sur le site internet des Urbainculteurs, un organisme � but non lucratif vou� � la promotion du jardinage et de l’agriculture urbaine.

Pour en savoir plus
Marie Eisenmann
Cofondatrice de Les Urbainculteurs
Courriel
Ressources pour les �coles�: www.urbainculteurs.org/enfants

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PUBLICATION

Infolettre de la Chaire UNESCO en �ducation, formation et recherche pour le d�veloppement durable

Par Michel Ricard, France

La conf�rence mondiale des Nations Unies Rio+20 se tiendra � Rio du 20 au 22 juin 2012. Outre les deux principaux th�mes qui porteront sur l'�conomie verte dans le contexte du d�veloppement durable et l'�radication de la pauvret�, cinq autres domaines prioritaires ont �t� cibl�s, - agriculture durable, gestion de l'eau, acc�s � l'�nergie, gestion des oc�ans, pr�vention face aux catastrophes, pour lesquels la Conf�rence �valuera les progr�s accomplis. De nombreuses r�unions pr�paratoires se tiennent aux niveaux nationaux, r�gionaux et internationaux en pr�vision de cet important sommet qui intervient 20 ann�es apr�s le sommet de la Terre. Le nombre et la qualit� des propositions d�j� avanc�es, notamment celles faites par les acteurs francophones lors de la r�union de Lyon les 8 et 9 f�vrier dernier, t�moignent � la fois de l'int�r�t mais aussi des attentes de tous.

Lire la suite de l'Infolettre

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�duquer � l’environnement par le jeu - Nouveau num�ro du magazine Symbioses

Par Christophe Dubois, Belgique

SYMBIOSES, le magazine de l'�ducation relative � l'environnement (ErE), publie un dossier complet sur le th�me du jeu. Comment �duquer � l’environnement par le jeu? Autour d’une table ou � l’air libre. En coop�ration, en jouant un r�le. En famille, entre amis, � l’ �cole, en animation. Si les formes et usages du jeu sont multiples, une chose est s�re : on joue pour s’amuser ! En relevant un d�fi. Et en jouant, on apprend aussi. La vie, le vivre ensemble. On d�couvre, soi, l’autre, son environnement. Voici une vaste ErE de jeux...

Ce dossier propose articles de r�flexion, reportages, outils et activit�s p�dagogiques, adresses utiles. Les anciens num�ros sont t�l�chargeables sur le site du magazine Symbioses.

Pour en savoir plus
Site Web du R�seau ID�e

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�V�NEMENT

Lancement officiel de la journ�e africaine de l'environnement

Par Kayaye Adam Abakar, Tchad

Kayaye Adam Abakar

Le 3 mars 2012 marquait la c�l�bration de la 10e �dition de la Journ�e africaine de l’environnement plac�e sous le th�me ��Lac-Tchad, notre patrimoine et notre avenir communs��.

� la c�r�monie d’ouverture, honor�e par la pr�sence de la Premi�re Dame HINDA DEBY ITNO, du Premier ministre Emmanuel Nadingar et de plusieurs invit�s de marque, le ministre de l’Environnement et des Ressources halieutiques, Mahamat B�chir Okormi, a tenu � r�it�rer la volont� politique du Chef de l’�tat IDRISS DEBY ITNO au sujet de la sauvegarde du Lac-Tchad qui constitue selon lui, � un patrimoine d’une extr�me richesse et d’une diversit� biologique �.

La c�l�bration de la Journ�e africaine de l’environnement s’inscrit dans cette logique dans la mesure o� le Tchad, pays de Toumai et berceau de l’humanit� entend partager, avec tous les �tats africains et la communaut� internationale, l’annonce d’une catastrophe �cologique qui risque de compromettre s�rieusement l’essor �conomique des pays riverains et le bien-�tre des populations. L’ass�chement des eaux du Lac-Tchad pr�occupe les partenaires au d�veloppement.

C’est ainsi que le Secr�tariat g�n�ral de la Communaut� �conomique des �tats de l’Afrique centrale (CEEAC) et le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement sont dispos�s � contribuer � l’�mergence d’une �conomie verte du Lac-Tchad, barri�re indispensable pour la survie �galement du Bassin du Congo. Dans son intervention, le pr�sident de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping a lanc� un vibrant appel en direction de la communaut� internationale pour la sauvegarde du Lac-Tchad qui fait vivre environ 30 millions d’�mes.

Le Pr�sident de la R�publique IDRISS DEBY ITNO et Pr�sident en exercice de la CEEAC a soulign� dans son discours que l’Afrique doit �tre d�barrass�e des effets pervers du changement climatique. IDRISS DEBY ITNO a invit� en ce sens chaque Africain et chaque Africaine � contribuer � la protection de l’environnement et � la sauvegarde des eaux du Lac-Tchad, menac� de disparition. La Journ�e africaine de l’environnement intervient � quelques jours de la tenue � Marseille, en France, du Forum mondial relatif aux questions de l’eau.

Pour en savoir plus
Kayaye Adam Abakar
Courriel

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ORGANISMES � D�COUVRIR

Voial�-Koinonia, une organisation malgache soucieuse de la conservation de la biodiversit�

Par Andriamalal Heritiana, Madagascar

Andriamalal Heritiana
Coordonnateur de l’organisme Voial�-Koinonia

Il y a environ 4 ans, Antanimay Andrefantsena a �t� d�vast� par un incendie qui a d�truit toute la v�g�tation. Voial� a alors d�cid� de redonner vie � ce territoire en replantant 509 jeunes plantes, dont 414 ont �t� replant�es dans la parcelle d�grad�e par le feu. La plupart �taient des vari�t�s autochtones. Quelques-unes �taient end�miques, m�dicinales ou exotiques.

Soucieuse de donner une �ducation environnementale aux jeunes des deux �coles primaires publiques de Sahavondronina et Ambatovaky au Madagascar, Voial�-Koinonia a mis sur pied un premier programme qui a d�but� au mois de mars 2011. Dix-huit �l�ves l’ont suivi � l’�cole Sahavondronna et 35 � l’�cole Ambatovak. Les examens ont eu lieu � la fin du mois mai 2011. Les cinq meilleurs �l�ves de chacune des deux �coles ont �t� s�lectionn�s pour pr�parer un voyage au parc zoologique de Timbazaza � Antanarivo.

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Voial� n'est pas uniquement engag�e sur le plan environnemental. Elle est �galement tr�s pr�occup�e par les enjeux sociaux et distribue depuis l’ann�e derni�re des v�tements pour les enfants de moins de deux ans dans le but de consolider les rapports sociaux entre le projet et les habitants de Sahavondronina. C’est ainsi que 95 enfants ont re�u des v�tements. Cette ann�e le grenier communautaire �tait particuli�rement productif puisque 3720 kg de paddy ont pu �tre stock�s ce qui garantit des r�serves de riz pour semence et alimentation jusqu’� l’automne, pour de nombreuses familles.

Voial� s’est aussi occup�e de l’op�rationnalisation du march� de Sahavondronina. Elle a notamment con�u un plan de gestion du march� en collaboration avec la commune d’Androy. Enfin, Voial� a d�marr�, le 20 juin 2011, le projet de pisciculture de Sahavondronina. L’id�e est de cr�er un lien entre ce projet et l’appui � la riziculture. Cela a �t� possible gr�ce � la collaboration de l’organisme 3FT, dont chaque membre a donn� trois jours de travail pour la construction de la piscine dans laquelle sont �lev�s les poissons. Voial� les a compens�s en semences et engrais. La piscine est maintenant fonctionnelle.

Voiala-koinonia est une organisation malgache œuvrant dans la conservation environnementale et le d�veloppement rural. Elle a son si�ge social � Ankofafa Andrefana, Fianarantsoa � Madagascar. Elle a appuy� techniquement et financi�rement depuis 2006, une association rurale d�nomm�e 3FT dans la gestion d’un territoire de 2077 ha y compris ses ressources foresti�res dont 87% de la superficie totale est institu�e zone de conservation suivant la loi Malgache de Gestion locale s�curis�e n�96-025 du 30 Septembre 1996. Ce territoire se situe dans le village de Sahavondronina, Commune rurale d’Androy, District de Lalangina R�gion Haute Matsiatra.

Pour en savoir plus
Andriamalal Heritiana
Coordonnateur de l’organisme Voial�-Koinonia (Madagascar)
Coordonnateur pour le Madagascar du projet Mille jardins en Afrique
Courriel

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T�MOIGNAGE

La Caravane Solidaire s’ach�ve, la solidarit� continue

Par Catherine Piret avec le concours de Gautier, Joel, Charlotte et Hermann, Joel et B�atrice

Pendant deux semaines, en novembre 2011, une vingtaine de ��Caravaniers�� d’Afrique et d’Europe ont explor� des projets d’�cotourisme au B�nin, au Togo, au Ghana et au Burkina Faso.

Nos objectifs?
L’�change de comp�tences entre professionnels du tourisme responsable et solidaire et le renforcement d’un r�seau d’�cotourisme, ainsi que le d�veloppement, dans la sous-r�gion, d’un v�ritable circuit de tourisme alternatif. Organis�e par Eco-B�nin avec le soutien d’Altervoyages et de Wallonie Bruxelles International, la Caravane Solidaire Afrique de l’Ouest 2011 a rassembl� 22 participants repr�sentant diff�rentes cat�gories d’acteurs�: hautes �coles, ONG de d�veloppement, associations environnementales, autorit�s publiques, journalistes, voyageurs et voyagistes, tous passionn�s d’�cotourisme. Ils sont venus de Belgique, du B�nin, du Burkina Faso, du Chili, de la France, du Ghana, de la Guadeloupe, d'Italie et du Togo. Le p�riple a d�marr� sur les chapeaux de roues � Cotonou, capitale du B�nin.

Lire la suite de leur p�riple

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COLLABORATEURS

R�daction et r�alisation

Pr�sent�es par ordre alphab�tique,
les personnes suivantes ont collabor� au
pr�sent num�ro du bulletin Plan�t’ERE.net

Andriamalal Heritiana, Madagascar
Assane Mbow, S�n�gal
Dieudonn� Xavier Ateba, Cameroun
Doumbia Korotoumou, Mali
Catherine Piret

Christophe Dubois, Belgique
Gabriel Assogba, B�nin
Guy Laurent Kouam, Cameroun
Jean Robitaille, Canada
Kayaye Adam Abakar, Tchad
Marie Eisenmann, Canada
Marie-France Lessard, Canada
Martin Lepage, Canada
Michel Ricard, France
Noelie Kambou-Yameogo, Burkina Faso
Oscar Banza Karamba, RDC
R�my Muke Potopoto, RDC
Robert Litzler, Canada
Slimani Salima, Alg�rie

Organisations participantes

Aide 21
Chaire UNESCO - �ducation, formation et recherche pour le d�veloppement durable
Coll�ge d’enseignement g�n�ral de Daagbe
Coll�ge Lafl�che
Complexe scolaire Kisolokele Lukelo
�cole �l�mentaire Ousmane Mbengue
�cole du Tournesol
�cole priv�e Arc-en-ciel
�cole Ziniar� C
La caravane solidaire
Les Urbainculteurs
Mouvement des �tablissements vert Brundtland
R�seau ID�e
SLowfood International
Syndicat Intercommunal de Distribution d’Eau de la
Corniche des Maures
Voial�-Koinonia


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R�alisation et correction
Pauline C�t� - Plan�t'ERE
Robert Litzler - Plan�t’ERE
Jacqueline Romano-Toramanian
(Qu�bec)
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Webmestre
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Diffusion courriel
Abdelaziz Maqboul, Plan�t'ERE

Plan�t’ERE
a/s Association qu�b�coise pour
La promotion de l’�ducation
relative � l’environnement
(AQPERE)
Coll�ge de Rosemont
6400, 16e Avenue Montr�al,
H1X 259 Qu�bec
Canada
T�l�phone : 514 376-1065
T�l�copieur : 514 376-1905
E-mail : [email protected]

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