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visites sur le terrain et ateliers de r�flexion
ALSACE
Du brouillard dense. Tellement dense qu�on a l�impression d�arriver au bout du Monde. Heureusement, les petites fl�ches bleues marqu�es " Planet�ERE 2 " �parpill�es � travers la ville d�Obernai, � mi-chemin entre Colmar et Strasbourg, nous emm�nent droit au but. La foule amass�e dans le hall du grand b�timent beige, est Plan�taire ! Le Malien, le Qu�b�cois, le Rwandais, le Belge, l�Allemand, le Fran�ais sont accueillis par Marielle Billy, Olivier Duquenois, Jean-Claude Schwartz & Co, les gentils organisateurs, "cocheurs" mandat�s par l�ARIENA.
Dix heures sonnantes, Heide Bergmann, directrice de l�Ecostation de Fribourg, donne le ton : " Notre mission : enthousiasmer les enfants d�aujourd�hui pour convaincre les adultes de demain et prot�ger la nature du futur." Les Qu�b�cois de rench�rir : " Chez nous, les enfants, c�est jusqu�� 30 ans ! Et qu�on soit jeune ou pas, faut dire qu�on n�a pas beaucoup d�efforts � fournir dans nos reins pour se convaincre de l�utilit� de l��ducation � l'environnement. Depuis toujours, on se bat pour la survie de notre langue, la survie de notre sp�cificit�, la survie de notre environnement, la survie de notre plan�te." " En clair, au Qu�bec, vous �tes tous �colos ! " r�torque Patrick Barbier, pr�sident d�Alsace Nature. " Oh ! On est tr�s loin de la perfection ! " Jean-
Claude Rodriguez, de l�OCCE 67, peu convaincu, les interroge : " pour nous fran�ais votre r�seau d��ducation � l'environnement est exemplaire, alors d�tes-nous, quel est votre secret ? " Et Alain P�lissier de r�pondre : " Nous, on ne s�enfarge pas dans les fleurs du tapis. Le r�seautage, c�est vital pour nous, et �a prouve l�importance de la soci�t� civile. "
Petite pause pour accueillir la d�l�gation belge. C�est au tour des pays du Sud de prendre la parole� Cheik Mohamed Thiam du Mali attaque : " A quoi �a sert de vouloir emmener les enfants trop loin de l��cole ? Chez nous, on ne peut pas, �a co�te trop cher et �a ne sert � rien de vouloir montrer l�exception. L��ducation � l'environnement peut aussi se faire entre quatre murs. Il faut se servir de l�exp�rience des enfants. " Et Jean Bosco Runyota, du Rwanda, d�ajouter : " Et comment feriez-vous si vous �tiez confront�s � une population non alphab�tis�e � plus de 50 % ? " Les r�ponses fusent et chacun y va de sa solution. Pour Mayotte, il faut privil�gier l�oral, pour Madagascar, les m�diateurs, pour le Maroc, les images et pour le Mali, les radios locales. Et la Suisse de conclure : � Wer die Schule hat, hat er das Land : celui qui poss�de l��cole, poss�de le pays �.
Aude et val�rie
BRETAGNE
La premi�re journ�e fut bien remplie� Surtout pour l��quipe de r�daction dont je fais partie� Le 1er num�ro de la gazette locale � Le Petit Report�ERE � est enfin l� ! (les ordinateurs nous font toujours des surprises !)
Nous y sommes ! Planet�ERE 2 est lanc�.
Depuis dimanche matin, nous sommes environ 90 � Belle Isle-en-Terre. Lors de la c�r�monie d�ouverture, on pouvait ressentir l�envie d��changer, de partager les exp�riences.
Un m�lange d�accents, de cultures, assaisonn� d�une pointe d�exotisme ; les contacts se sont �tablis, la journ�e s�est poursuivie� Notre premier repas bio �tait d�licieux� Puis, d�part en minibus, � la d�couverte d�exp�riences p�dagogiques favorisant le lien homme-territoire : une exploitation durable ouverte au public, une base nature g�r�e par un comit� de quartier, des techniques douces de p�che � pied, une structure d�accueil attentive � ses �conomies d�eau, un espace naturel, des landes � biodiversit�s ��
M�me pas fatigu�s, apr�s notre 2�me repas bio, le forum, des pas de danse endiabl�s et quelques bi�res (il faut le dire) se sont encha�n�s�
Aujourd�hui, les yeux un peu fatigu�s, d�butent les r�flexions, et les �changes sur les bilans nationaux...
F�licie Galelli
CENTRE
Bree ... Quel froid !
Hier (17 :11), le thermom�tre affichait �2�C � Orl�ans. Mais c��tait avec chaleur et fraternit� que les compatriotes de Jeanne (d�Arc) ont accueilli les d�l�gations canadiennes, burkinab�es, mauriciennes, nig�riennes, rwandaises et malgaches.
Pour ce premier jour de la phase 1 de Planet�ERE, � tous ces organisateurs orl�anais :
Barka ! murakoze ! nagode ! misaotra ! merci !
Et � dans quelques jours � Paris
Mascime de Madagascar
LANGUEDOC - ROUSSILLON
Br�ves de Montpellier
M�t�o : pluvieux, mais chaleureux
Coup de houle : Ca a pitonn� dans l�atelier � projet � de l�APIEU, 30 disparus selon la police, Kouami Kokou retrouv� selon les organisateurs.
Kikadikoi ? � Le maire et les � Comment vous d�tes en fran�ais ? � les administr�s. Je suis pas habitu�e � la d�centralisation politique fran�aise. �
Yvonne, B�nin
� Journ�e int�ressante et enrichissante, mais courte. Il nous faut 48h sur 24 pour pouvoir faire le programme �tabli. �
Aude-l� des mots
Au rendez-vous du samedi soir, on n�est que 12 mais d�j� on s�enrichit, on discute et on savoure nos prochains �changes : malgaches, indiens, qu�b�cois, s�tois, narbonnais, montpelli�rains�
Attention, dimanche, prenez cir�s et K-way : avis de pluie � Durban !
Mais non, la seule douche que l�on prend est celle des rayons de soleil et des mots. Des mots pour construire ensemble la rivi�re, des mots pour l�expliquer, des mots pour la comprendre mais aussi pour la ressentir.
Cinq mots sortis de la t�te et ma voisine devient po�te.
Petit �chantillon :
Si j��tais la rivi�re�
J�aimerais que l�on s�inqui�te de moi
J�aimerais tous ces gens l�-haut dans la lumi�re qui joue avec les cailloux
J�aimerais leurs yeux brillants comme devant un tr�sor quand ils s�amusent � me recr�er.
J�aimerais l��change qu�il y a entre eux, leurs accents et leurs belles histoires
Si j��tais la rivi�re, je serais joyeuse aujourd�hui.
Et comment �crire ce repas qui conduit � sa cuisine tout en douceur, en gentillesse, en odeur et go�t. Saveur Orientale nous offre un repas � respect et d�couverte � : escalope de c�r�ales accompagn�e de crudit�s, riz � l�indienne et ses petits l�gumes, fromage blanc au gingembre, tcha�.
Profitons de l�astre solaire bien pr�sent pour parcourir pour les uns le sentier botanique guid�s par les enfants et pour les autres le jardin botanique.
La garrigue se voit - d�chiffrons ce paysage -, se sent - froissons un brin de thym -, s�entend - tendons l�oreille � la grive qui tchatche -, se goutte - m�chons cette baie de cade -, se touche - A�E !
Mais la garrigue se comprend : sec, hiver doux, pastoralisme, crue, calcaire, jardin bio-dynamique�
Puis quelques paroles �chang�es sur le v�cu de chacun et aussi sur livres et documents que chacun tripote.
En bus, nous sommes rentr�s, un repos m�rit�, un film prim� (Festival International du Film sur les Insectes) pour une journ�e termin�e.
Lundi 18 novembre, tout le monde (on est maintenant une trentaine) va sur l��le de Sainte-Marie en bord de mer.
Matin�e vent�e sur le terrain, mais aussi d�bats durant lesquels les th�mes de Planet�ERE2 (mobilisation, coop�ration, chartre et strat�gies internationales) sont de plus en plus pr�sents. Tout cela nous pr�pare aux Grandes Retrouvailles.
A bient�t� A Paris !
PICARDIE
Site de Vervins
Dans notre belle r�gion si verdoyante o� il r�gne en ce moment un froid quasi sib�rien ce matin, nous avons eu la chance, en nous rendant sur le terrain, d�observer, puis de laisser passer devant nous, une bande de 16 sangliers de tout �ge. Comme quoi, l�organisation a �t� super bien pr�vue !
Avant de partir pour cette visite, l�exploitation du lyc�e agricole a �t� pr�sent�e durant environ 1 heure, par M. Gruselle, chef d�exploitation.
Ce dernier nous a pr�sent� les diff�rents ateliers sur cette exploitation (ateliers �nonc�s dans Courant d�ERE du 18 novembre 2001), ainsi que la ma�trise des effluents d��levage, et la mise en place de CTE (Contrat Territorial d�Exploitation).
Puis nous sommes partis sur l�exploitation de Mr Halleux qui, fait surprenant , abandonne les cultures pour remettre les terres en p�ture (sur 20 ha cette ann�e), et r�implante des haies autour des parcelles. Il ne s�agit pas d�une exploitation marginale, mais d�un GAEC dont les membres sont particuli�rement impliqu�s dans la profession agricole, Chambre d�Agriculture, CUMA�) et s�est engag� dans un CTE (Contrat Territorial d�Exploitation).
Cette visite a �t� conclue par la d�gustation de Maroilles fermier (produit du terroir typique de la Thi�rache), fabriqu� et affin� sur cette exploitation, gr�ce au lait de la traite du matin.
M�me si nous n�avons pas encore mis en forme les fiches r�capitulatives, les repas, longs moments de d�tente et de convivialit�, repr�sentent un temps fort d��changes entre les participants, qu�ils viennent du Qu�bec, du Burkina Faso, d�Alg�rie, de Syrie, de Belgique, de Madagascar ou m�me de France.
Pour cette fin de journ�e, �changes pr�vus avec des enseignantes de primaires, et d�ner d�bat avec des agriculteurs sur les diff�rentes pratiques agricoles (agriculture raisonn�e, durable, biologique, le r�seau FARRE, la mise en place de CTE), et les liens agriculture-environnement.
Nous pr�parons d�s maintenant la liste de nos courriers mail, pour que chacun puisse en disposer. Les fondations sont d�ores et d�j� pos�es pour assurer le devenir de nos �changes de demain.
Pour le site Picardie B-Agriculture
POITOU - CHARENTES
Lundi 19 au soir : deux interventions sur la participation citoyenne, "table ronde" anim�e par Thierry Thomas, journaliste au Moniteur.
Apr�s l'exp�rience br�silienne du budget participatif pr�sent�e le matin (chroniqu�e dans courant d'ERE n�7), deux interventions r�gionales ont contribu� � la r�flexion sur la participation citoyenne.
Monsieur Dulait, s�nateur, vice-pr�sident du Conseil G�n�ral 79 et maire de M�nigoute, a pr�sent� une exp�rience men�e sur sa commune et inspir�e des bureaux d'audience publique pratiqu�s en Am�rique du Nord. Il s'agissait d'associer la population tr�s en amont � la r�flexion autour d'un projet de stockage de d�chets m�nagers. Finalement le projet a �t� invalid�, notamment au vu des r�sultats de l'�tude g�ologique. Cependant, le processus d'audience publique a permis de d�montrer qu'on peut organiser une participation qui ne soit pas qu'un alibi. Elle a �galement eu la vertu de faire �voluer certaines positions (de l'opposition radicale � la demande de plus de pr�cautions).
Laurent Fonteneau, adjoint au d�l�gu� r�gional de l'environnement, a insist� sur la diff�rence entre participation subie ou alibi (lorsqu'un projet d�j� ficel� est parachut� localement) et participation anticip�e, qui doit pr�parer la r�flexion sur un projet et qui peut poser la question de son opportunit�. Mais �galement sur la diff�rence entre int�r�t particulier et g�n�ral, entre court terme et long terme� Il a �galement soulign� la grande difficult� de la mise en �uvre de ces d�marches (qui ne consistent pas simplement � mettre dans une m�me salle les "pour" et les "contre"�) et la n�cessit� de former de v�ritables m�diateurs. Ces m�diateurs, issus de la soci�t� civile, doivent rassembler les qualit�s d'expertise et d'ind�pendance.
L'enjeu est de cr�er une culture de pratique sociale nouvelle autour de la participation. C'est une d�marche � mettre en place dans le moyen terme avec un processus de veille, d'observation et d'�valuation, pour en ajuster la m�thode.
Si on peut regretter que le d�bat qui a suivi n'ait pas permis d'ouvrir la r�flexion sur une dimension internationale, il a tout de m�me fait ressortir quelques id�es int�ressantes. Les �lus sont finalement les "salari�s" des citoyens. Les entreprises sont aussi de bons lieux pour travailler sur la dimension de participation citoyenne dans le domaine de l'environnement.
L'�ducation � l'environnement, c'est aussi apprendre � lire sur les �tiquettes de nos produits de consommation. La participation active des citoyens, si elle se con�oit bien sur un projet local semble plus d�licate � mener sur un projet d'envergure nationale, la participation citoyenne impose aussi des changements dans les pratiques des administrations (et dans le r�le des experts).
Une remarque pour ouvrir la porte � un autre d�bat : on a parl� ici que de "participation descendante" des citoyens dans le cadre de projets propos�s par la collectivit�, or il semblerait int�ressant de s'int�resser aussi � une forme de participation, o� la population est � la base du projet � d�battre, et qui serait une "participation ascendante".
Un d�bat qui aurait pu se poursuivre, mais le go�ter � base de pommes de la G�tine, de tourteau fromager et de fromages de ch�vre deux-s�vriens, commen�ait � �tre loin, d'autres r�jouissances gastronomiques nous attendaient tandis que notre �lu local �tait appel� � des missions parisiennes sur des questions budg�taires� on n'oublie pas le nerf de la guerre !
Annie Bauer
Des objets symboles ...
Arriver en Poitou-charentes avec un objet qui � repr�sente le th�me de la participation citoyenne�", telle �tait notre demande en tant que collectif d'organisation. Une fa�on de percevoir la diversit�, de croiser les symboles, d'appr�cier les entr�es que chacun privil�gie dans un th�me� et nous n'avons pas �t� d��us ! Voyez les quelques exemples suivants :
R�seau de ficelles : comme symbole des relations �mises en r�seau, � faire en amont de tout projet et des relations � venir. (Afrique)
P�tition "Exploiter n'est pas jouer" : participation active du citoyen en signant une p�tition. (France)
Bouteille d'eau min�rale : illustration des enjeux des prochaines d�cennies qui sont l�approvisionnement en eau potable et le traitement des d�chets m�nagers et industriels. (France)
Atlas de Li�ge 2001 � "Un autre regard pour imaginer la ville" : il est le fruit des apports d'une centaine de li�geois qui auraient pu �tre ici. (Belgique).
Un marteau : travail sur des projets de terrain avec des jeunes de 16-25 ans que l'on sensibilise � l'environnement par le biais de ces travaux. Le marteau signifie �galement que l'on "b�tit" des citoyens soucieux de l'environnement. (Qu�bec � Canada)
Un pot de fer, un pot de terre : car la lutte des citoyens est �gale � celle du pot de terre contre le pot de fer. (Pays Basque � France)
Je n'ai pas apport� d'objet ! Je suis l� et l'implication citoyenne est avant tout humaine ! (Terre)
Elodie Le Thiec
L'exp�rience de budget participatif � Porto Alegre, par Ivan Gerardo Peyre Tartaruga
La participation citoyenne est � la base du processus qui offre le droit de participer � la d�finition du budget de la municipalit�, surtout en ce qui concerne les investissements.
L'exp�rience se d�roule � Porto Alegre, qui est la capitale politique de l'�tat du Rio Grande Do Sul, lui-m�me situ� dans la zone �conomique la plus dynamique du Br�sil.
Historiquement, le processus s'est concr�tement mis en place en 1989 avec l'�lection du Parti des Travailleurs � la t�te de Porto Alegre. La r�flexion avait d�but� d�s le d�but des ann�es 80 avec trois �v�nements marquants : la formation de l'Union des Associations de Quartiers de Porto Alegre (UAQPA), tr�s active aujourd'hui, la red�mocratisation du Br�sil apr�s 21 ans de dictature et la mise en place de la constitution f�d�rale qui a permis le raffermissement des communaut�s locales.
Le budget participatif se d�coupe en 16 secteurs avec, dans chacun, des r�unions ind�pendantes traitant les probl�mes locaux. De plus, les probl�mes globaux sont trait�s dans 6 assembl�es th�matiques : circulation et transports ; sant� et assistance sociale ; �ducation, sports et loisirs ; culture ; d�veloppement �conomique et fiscalit� ; organisation de la cit� et d�veloppement urbain. Le but principal est de rechercher des priorit�s dans le budget communal et d'investir au mieux. L�objectif �tant l'�veil � la citoyennet�. Ces priorit�s sont principalement les voies de circulation, la politique d'am�lioration du logement, l'assainissement, l'�ducation et la sant� : la majorit� des actions correspond aux besoins essentiels de la population la plus d�munie, particuli�rement investie.
Au fil des ann�es, la participation a fortement �volu�, passant de 1000 personnes en 1989 � 20000 personnes en 2001. Toutefois, les habitants ont des difficult�s � se sentir citoyens de la ville enti�re : les classes moyennes et sup�rieures ne participent pas, car peu concern�es ; les plus d�munis se d�mobilisent largement une fois leurs exigences r�alis�es.
Le processus permet la r�gulation des conflits avec une meilleure r�partition des investissements dans la ville, le recueil de meilleures informations pour des choix plus pertinents, une am�lioration du dialogue entre les habitants et la municipalit� et une transparence dans les investissements. Tout ceci entra�ne une bonne compr�hension de la gestion des budgets de la part des habitants, d'autant plus que chaque chantier est surveill� par une commission compos�e d'habitants.
Le budget participatif repr�sente 15 % du budget global de la municipalit� soit 60 000 000 $.
Pour vous, la mobilisation c'est quoi ?
Il s�agissait de rep�rer les points qui peuvent permettre de � basculer � vers la mobilisation et l�engagement, ceux qui peuvent donner de l��nergie pour se mobiliser c�est-�-dire se mettre en mouvement.
Il ressort des d�bats que les mobilisations � contre � et � pour � peuvent �tre compl�mentaires mais que si l�on souhaite travailler dans le long terme, le � pour � est plus favorable.
La notion de regroupement est primordiale. En effet, il faut �tre nombreux pour pouvoir r�ussir.
Ont �t� discut�es les notions de mobilisation DE la population par quelques-uns qui d�tiennent des solutions, ou AVEC la population qui peut alors remettre en cause le projet initial ou encore b�tir le projet en �tant associ�e au processus, voire m�me �tre l�auteur de ce processus.
Ceci a permis de d�velopper la notion d�Acteur� Auteur, plut�t que d�imposer une id�e aussi juste soit-elle !
La n�cessit� d��tablir des liens a �t� soulign�e.
Liens entre le politique et le citoyen : articuler les r�les, faire que les mobilisations (m�me si les motivations sont diff�rentes) se rencontrent, osciller toujours entre l�institu� et le normatif qui rassurent, et la remise en cause qui bouscule et permet d��voluer, mais peut faire peur.
Liens avec les m�dias : les mobiliser, les utiliser davantage, m�me si cela peut �tre � � double-tranchant � avec des diff�rences culturelles d�utilisation et de force des m�dias selon les pays !
Liens avec les personnes d�favoris�es, sans emplois, en marge� qui souvent ont du temps et pour qui la mobilisation peut avoir des vertus formatrices.
Elodie Le Thiec
PROVENCE ALPES
COTE D'AZUR
Lanc�s directement dans le vif du sujet : " ressources et contraintes de l'�ducation � l'environnement en milieu urbain", les participants se sont pr�sent�s et ont apport� leur �clairage � travers leurs exp�riences du Chili � Bruxelles, en passant par la Tunisie et le Qu�bec, la Guyane, Lyon et la Corse.
La phrase du jour : " il ne s'agit pas seulement de vivre mieux dans sa ville, mais de faire vivre sa ville. "
L'�ducation � l'environnement est apparue comme un facteur important d'int�gration culturelle et sociale, et l'�chelle pertinente de travail semble �tre le quartier.
Il a parfois �t� difficile d'identifier un �l�ment en tant que ressource ou contrainte pour l'�ducation � l'environnement. Toutefois, m�me si cela peut para�tre r�ducteur, les contraintes semblent �tre li�es � des probl�mes de financement, la mobilisation des �lus et des responsables administratifs plus th�orique que concr�te, la complexit� de l'espace qui en rend la ma�trise difficile.
Or cette ma�trise associ�e � la m�moire des lieux est n�cessaire pour �tre acteur du devenir de sa ville.
Les ressources, elles, r�sident dans la diversit� culturelle, celle des acteurs et des lieux.
Il est parfois difficile de passer � l'action surtout lorsqu'on sort du public habituel des scolaires. Or, pour avancer rapidement, il est vraiment n�cessaire de s'adresser directement aux adultes : on ne peut pas se permettre d'attendre 30 ans un changement de comportement et de soci�t�.
Les ateliers d'aujourd'hui nous ont permis de d�couvrir : un projet transversal des services municipaux de la ville de Marseille sur l'�co-citoyennet�, une ferme p�dagogique et un jardin �ducatif, le quartier de l'Estaque (celui de Marius et Jeannette) � travers une balade de d�couverte, un nouveau langage pour parler de la sant� gr�ce au bateau et � la mer, les exp�riences des "Petits D�brouillards" sur "L'eau dans ma ville", et enfin les liens entre
culture scientifique et �ducation � l'environnement.
L'impro du jour, � l'Estaque, la visite impromptue du " Cartoon Sardines Th��tre " et la rencontre avec la " Fine Lance Estaqu�enne ".
Le Buffet proven�al, pr�par� par un couple d'agriculteurs et d�gust� � la ferme p�dagogique, a �t� unani-mement appr�ci�, de m�me que l'accueil, au coucher du soleil dans les conteneurs de Thalassant� � l'Estaque.
RHONE - ALPES
Extrait du courant d�ERE Rh�ne-Alpes
Lundi 19 novembre : la d�couverte ...
Cette journ�e a privil�gi� les rencontres et les �changes impromptus entre les diff�rents participants. En effet, des visites et des activit�s dans les Bauges ont �t� organis�es. La visite d�une ferme baujue, d�une chocolaterie, le parcours de sentier d�interpr�tation ou encore des randonn�es � nature �, en sont quelques exemples.
Excellente mani�re de d�couvrir les initiatives locales et la beaut� des Bauges.
Les b�n�voles de la r�gion Rh�ne-Alpes
Au nombre de 21, ils se relaient depuis le d�but (et bien avant) pour l�organisation, la logistique et la pr�paration de nos repas et quel d�lice !!!!!
Elabor�s uniquement � partir de produits bio ou en provenance d�exploitants locaux, les mets sont d�licieux et nous font d�couvrir la gastronomie savoyarde.
En plus ils sont super agr�ables et indulgents quand on est en retard�
Un �norme merci !
Sylvie et Dayana
L�Education � l�Environnement au Cameroun
Les enjeux, les approches, les outils et les acteurs, constituent une premi�re collection baptis�e � Notre terre est pour demain �. Celle-ci a l�ambition de produire des livres et des documents de r�flexion sur l��ducation � l�environnement.
Dans ces documents de 36 pages, cinq contributions d�experts camerounais analysent la pratique de l�Education � l�Environnement au Cameroun et �valuent les responsabilit�s des parties prenantes de cette �ducation.
Joseph Futim
R�f�rence : � L��ducation � l�environnement au Cameroun : enjeux, approches, outils, acteurs� �, Collection Notre terre pour demain, Editions Interlignes
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